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Projet de Budget 2022 : 214 milliards pour la Présidence, 114 milliards pour la Primature et 21 milliards de francs CFA pour l’Assemblée nationale

Publié le jeudi 7 octobre 2021  |  actuniger.com
L’ex-premier
© aNiamey.com par Moussa Sogodogo
L’ex-premier ministre malien Modibo Sidibé, en tournée dans la sous-région, reçu en audience, par SEM Hama Amadou, président de l`assemblée nationale du Niger
Vendredi 12 avril 2013. Niamey (Niger). Modibo Sidibe en visite
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Après l’adoption par le gouvernement du projet de loi des Finances 2022, le jeudi 23 septembre dernier, le ministre des Finances Ahmed Jidoud était à l’Assemblée nationale mardi 05 octobre 2021 pour en présenter les grandes lignes aux députés qui sont en session budgétaire. Sur les 2.888 milliards de francs CFA que projette de mobiliser et de dépenser le gouvernement en 2022, la Présidence de la République a été dotée d’une enveloppe de 214, 221 milliards de francs CFA, le cabinet du Premier ministre de 114,264 milliards et l’Assemblée nationale de 21 milliards. Des dotations budgétaires en hausse par rapport à l’exercice précédent, en phase avec l’évolution que connait aussi le Budget général de l’Etat pour 2022 par rapport à celui de l’exercice en cours.

Le Projet de Loi des Finances (PLF) pour l’exercice 2022, tel que adopté par le gouvernement lors du dernier Conseil des ministres du jeudi 23 septembre 2021 et qui vient d’être présenté dans ses grandes lignes à l’Assemblée nationale, en session budgétaire depuis le lundi 27 septembre dernier, a été équilibré en recettes et en dépenses à quelques 2.888,80 milliards contre 2.830,99 milliards dans le premier collectif budgétaire de l’exercice 2021.

Ainsi dans la seconde partie consacrée aux dispositions relatives aux dépenses par ministères sectoriels et institutions, la répartition des ressources du Budget de l’Etat selon les autorisations d’engagements et des crédits de paiement prévus par le Projet des lois des Finances 2022, la Présidence de la République s’est vu allouée un montant de 214,221milliards de FCFA contre 170,817 milliards dans le PLF 2021 en cours d’exécution et qui a connu une première rectification au lendemain de l’installation du nouveau régime de la Renaissance. Ce montant est reparti entre le « Pilotage et l’administration de la Présidence » pour 13,285 milliards, « la coordination des programmes avec les partenaires techniques et financiers (PTF) » pour 95,428 milliards, « la coordination et le pilotage stratégique du secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et du développement agricole durable » pour 66,107 milliards FCFA et enfin 39,400 milliards de « Dotation présidentielle » contre un peu moins de 22 milliards prévus initialement en 2021.

Le Cabinet du Premier ministre se voit lui octroyer un montant de 114, 264 milliards contre 94, 279 milliards en 2021. Il est reparti entre « le Pilotage de l’administration » du cabinet du PM pour près de 6 milliards, « l’appui à la mise en œuvre, à la coordination et au suivi de l’action gouvernementale » pour 1,3 milliards et enfin, « l’appui à la mise en œuvre des programmes sectoriels » pour quelques 107, 265 milliards de francs CFA.

La dotation prévue pour l’Assemblée Nationale pour 2022 est de 21 milliards en légère hausse de quelques centaines millions par rapport à 2021 où elle a été initialement d’un peu plus de 20 milliards de francs CFA.

Des ressources aussi en hausse pour les ministères et les institutions

Les autorisations de dépenses et les crédits de paiements prévus dans le Projet de loi des finances 2022 ont également connu une sensible augmentation pour les ministériels sectoriels et certaines institutions nationales. Toutefois, pour les différents départements ministériels, la comparaison avec les ressources allouées pour l’exercice 2022 par rapport à celle de 2021 n’est pas évidente en raison des transformations qu’a connues la structure du gouvernement avec le regroupement de certains ministères (Education nationale et enseignements secondaires, Santé publique et Population et action sociale) ou l’éclatement d’autres (Agriculture et Elevage, Pétrole, Mines et Energie). Aussi, pour une meilleure compréhension par nos lecteurs, les chiffres ont été arrondis.

Ainsi, en 2022, le Ministère de la Défense nationale a été doté d’un budget de 151 milliards de francs CFA contre 112, 259 milliards en 2021 ; celui de l’Intérieur de 114 milliards FCFA contre 98 milliards en 2021; le ministère de la Santé publique, de la Population et de l’Action sociale de 127 milliards contre 108, 176 milliards pour l’année en cours et celui de l’Enseignement supérieur de près de 67 milliards contre 56,242 milliards FCFA cette année.

Pour 2022 toujours, le ministère de l’Education nationale bénéficie d’un budget prévu de 262, 504 milliards, celui du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables de 137,272 milliards de FCFA, l’Agriculture de 89,183 milliards, l’Elevage de 21,209 milliards de FCFA et le ministère de l’Equipement de 226,964 milliards contre 220 milliards FCFA en 2021.

Le PLF 2022 prévoit 101,593 milliards pour le ministère des Finances ; 18,606 milliards pour les Affaires étrangères et 19, 249 milliards pour le ministère de la Justice.

S’agissant des institutions nationales, la hausse est relativement moins prononcée avec 377,199 millions FCFA pour la CNDH; 729,484 millions pour la Cour constitutionnelle ; 752, 175 millions pour le CSC ; 359, 342 millions pour le cabinet du Médiateur de la République alors que la Cour de Cassation bénéficie de 454,758 millions ; la Cour des comptes de 873,697 millions, la Cour d’Etat de 324, 519 millions et enfin le CESOC de 1,437 milliards contre milliards en 2021.

Il convient de noter que ces prévisions de dotations budgétaires ne sont pas définitives puisqu’ils seront discutés à l’Assemblée nationale. Les différents ministères sectoriels et institutions vont défendre leurs budgets respectifs au sein des Commissions spécialisées, ce qui peut amener à quelques changements mais peu significatif avant l’adoption et la promulgation de la loi des finances 2022 qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier prochain.

A.Y.Barma (actuniger.com)
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