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Insécurité : retour de l’interdiction de circulation des motos dans certains départements et communes de la région de Tillabéri

Publié le mercredi 13 octobre 2021  |  actuniger.com
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© Autre presse par DR
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Les autorités ont décidé de réinstaurer, à partir de ce 13 octobre 2021, la mesure d’interdiction de circulation des motos, de jour comme de nuit, dans certains départements et communes de la Région de Tillabéri, dans la zone dite des « trois frontières ». Cette mesure, en vigueur depuis plusieurs mois dans la région, fait suite aux doléances exprimées dernièrement par certaines populations de la zone au Chef de l’Etat et aussi à la persistance des menaces sécuritaires malgré la relative accalmie constatée ces derniers temps dans la région.

Selon un message du Gouverneur de la Région adressée aux différents Préfets des zones concernées, la mesure qui entre en vigueur dès ce mercredi 13 octobre 2021, concerne les départements de Say, Torodi, Gothèy,Téra, Bankilaré, Ayerou et Tillabéri ainsi que les communes rurales de Dessa et Anzourou dans le département de Tillabéri.

La décision fait suite, selon la même source, aux instructions prises à l’issue du Conseil national de sécurité (CNS) dont la dernière session ordinaire s’est tenue le mardi 12 octobre 2021 sous la présidence du Chef de l’Etat.

Pour rappel, cette mesure d’interdiction de circulation des motos dans la région de Tillabéri a été instaurée pendant plusieurs mois, et mêmes plusieurs années pour certaines entités administratives, suite à la multiplication des attaques terroristes auxquels est confrontée la région depuis 2017. Les différents groupes armés terroristes (GAT) qui opèrent dans la zone, recourent le plus souvent à ces engins pour attaquer les populations civiles ainsi que les positions des Forces de défense et de sécurité (FDS). Elle a été par la suite levée à partir du 1er septembre dernier sous conditions certes et suite à une relative reprise en main de la situation sécuritaire par les FDS ainsi qu’aux doléances exprimées par des associations de la société civile ainsi que des populations et leaders communautaires de certaines localités qui se ont manifesté à plusieurs reprises leurs inquiétudes sur ses impacts négatifs sur le vécu quotidien des populations locales. D’autant que malgré cette interdiction, les attaques terroristes par des assaillants venus à motos n’ont pas véritablement cessé.

Suite à cette suspension provisoire, certaines populations des localités des zones concernées ont toutefois manifesté leur réticence au Président de la République, Bazoum Mohamed, qui était en visite dans la zone en septembre dernier. En réponse aux doléances exprimées, le chef de l’Etat a promis que la situation sera évaluée et examinée « au cas par cas » avant de prendre les mesures qui s’avèrent nécessaires. C’est donc suite à cette promesse et après évaluation de la situation des menaces sécuritaires par le Conseil national de sécurité, que la mesure d’interdiction a été réinstaurée dans certains départements et communes de la zone.

Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
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