Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Niger : Bientôt une école de l’Armée de l’Air à Agadez et un centre de formation de 5000 jeunes militaires par an à Keita (Président Bazoum)

Publié le dimanche 17 octobre 2021  |  Agence Nigerienne de Presse
Cérémonie
© Présidence par DR
Cérémonie solennelle de la rentrée de l`école militaire supérieure du Niger et la visite du Prytané Militaire de Niamey présidée par le Chef de l’État, Chef Suprême des armées S.E.M Mohamed Bazoum
Vendredi 15 Octobre 2021. Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SEM Mohamed Bazoum, a présidé la cérémonie solennelle de lancement de la rentrée académique 2021-2022 de la Première promotion du cours d’état-major de l’Ecole Militaire Supérieure (EMS) des Forces Armées Nationales.
Comment


Niamey - Le Président de la République du Niger, M. Mohamed Bazoum a annoncé, ce jeudi 15 Octobre 2021 à Niamey, plusieurs actions de renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité nigériennes.

Les actions citées sont, entre autres, l’accroissement considérable des effectifs de l’armée d'ici à l'an 2025 conformément au plan défini à cet effet, la multiplication de la formation des forces spéciales, la création des unités amphibies, l’augmentation des infrastructures militaires.

Sur le plan de la formation, a-t-il précisé, « nous nous proposons de créer une école de l'Armée de l'Air à Agadez, de multiplier par quatre la capacité de l'Ecole des Officiers de façon à remédier au déficit constaté dans cette catégorie, d'augmenter les capacités de l'Ecole des Sous-officiers, de créer une école de formation des cadres et de créer un centre national d'instruction d'une capacité de formation de 5000 jeunes par an à Keita, dans la région de Tahoua, lequel centre sera opérationnel dès l'année 2022 ».

« Sur la base d'un plan d'investissements de plus de 150 milliards de francs CFA étalé sur trois ans, nos forces aériennes seront équipées de moyens conséquents devant accroître de façon singulière leurs capacités », a-t-il ajouté, avant de poursuivre en soutenant qu’il « en sera de même des forces terrestres qui connaîtront un renouvellement et un renforcement significatif de leurs équipements ».

Le Président Mohamed Bazoum a aussi promis une gestion intègre des fonds financiers qui y seront alloués.

« Je veillerai par ailleurs personnellement à l'utilisation honnête et rationnelle de toutes les ressources qui seront consacrées à ces différents projets », a-t-il laissé entendre.

Cet engagement, le Président nigérien l’a pris alors qu’il présidait, à Niamey, la cérémonie officielle de la rentrée académique de la première promotion de l’école militaire supérieure des forces armées nigériennes.

Cette nouvelle école, tout comme les actions de renforcement des capacités des militaires, sont, selon le dirigeant nigérien, une nécessité pour lutter contre le terrorisme auquel son pays fait face depuis près d’une décennie.

Mais pour lutter contre cette hydre, le Chef de l’Exécutif nigérien vise également sur la coopération des pays partenaires.

« Le terrorisme ne s'étant assigné aucune frontière, le combat pour venir à bout ne saurait s'envisager autrement que dans le cadre d'une mobilisation et d'une solidarité internationales à toute épreuve. Fort de cette conviction, notre pays restera à la pointe de toutes les formes de mutualisation des forces comme cela est le cas de la Force Mixte Multinationale (FMM) au niveau du bassin du lac Tchad ainsi que du G5 Sahel », a-t-il souligné.

« De même, nous renforcerons notre coopération stratégique comme opérationnelle avec tous les pays qui nous soutiennent comme c'est le cas de la France à travers notamment l'Opération Barkhane, l'Union Européenne avec la TF-Takuba, les États-Unis d'Amérique, l'Allemagne, le Canada, l'Italie, la Belgique, pour ne citer que ces pays », a poursuivi le Chef suprême des armées nigériennes.

Le Président nigérien reconnait, en effet, que son pays « manque cruellement de ressources pour faire (…) face au défi du terrorisme tel qu'il est à l'œuvre dans notre sous-région ». Toutefois, selon lui, la solution à ce phénomène passe par la bonne gouvernance sécuritaire.

« Ce handicap, nous nous devons de le combler par la qualité de notre gouvernance de façon générale et notre gouvernance sécuritaire en particulier », a-t-il déclaré.


MSB/KPM/ANP- Octobre 2021
Commentaires