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Et ces véhicules de l’Etat utilisés n’importe comment ?
Publié le lundi 22 avril 2013   |  L’Autre ESSOR




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Le parc automobile de l’Etat est chaque jour écorné au Niger. Ce parc fait parti du patrimoine de l’Etat. Il doit être bien et rigoureusement géré, puisque c’est par essence un bien commun. Malheureusement, il y a trop de laisser aller dans ce domaine et cela à tous les niveaux.

Pendant que la mission fondamentale des véhicules de l’Etat est de servir les besoins de l’administration, donc du lundi au vendredi à 13H, ces véhicules restent visibles encore dans la circulation les nuits et les weekends, en tout cas des heures sans activités administratives. Nous ne cessons de le dire, l’Etat doit se respecter et mettre fin à cela. Il y va de la bonne gouvernance et du respect du bien public. Pour le moment, il y a trop de désordre dans la gestion de ces véhicules dans notre pays. Il suffit de prendre une trentaine de minutes pour observer la circulation dans la capitale les nuits et les jours non ouvrables pour attraper la tête, si on est un vrai patriote.

Ce sont des véhicules qu’on voit dans les cortèges de mariages, dans les jardins, chez les copines et dans les rues sombres de la ville pour des affaires louches. Non, l’Etat doit être regardant par rapport à ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans notre pays. Le véhicule administratif fait parti aussi des symboles de l’Etat comme les armoiries et le drapeau qui ne sont pas utilisés n’importe comment parce qu’il y va de la crédibilité de l’Etat. Regarder un peu à coté de nous au Burkina Faso, un pays voisin et ami du Niger depuis la nuit des temps ; après le service, le véhicule de l’Etat est garé. Les nuits ou les weekends, il est formellement interdit de les utiliser sauf cas de force majeure.

Dans ces conditions, l’agent détenteur d’un véhicule de l’Etat se retrouve avec fierté avec son vélo, sa moto ou même à pieds pour respecter l’Etat. D’ailleurs, un contrôle est régulièrement effectué dans la circulation par la police pour appliquer la loi aux contrevenants. Voilà un bon exemple à suivre, au lieu de cette pagaille observée chez nous où le bien commun n’est pas du tout respecté. Nos responsables à tous les niveaux sont donc interpellés à prendre les mesures qui s’imposent pour stopper cette hémorragie.

Daouda Adamou

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