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Paris envoie du matériel militaire au Niger pour lutter contre le djihadisme

Publié le samedi 30 octobre 2021  |  tribuneouest.com
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© Autre presse par DR
Les Etats-Unis font un don de matériel militaire et de sécurité au Niger d`une valeur de 12,4 milliards de FCFA
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Le Niger a reçu mercredi des mitrailleuses lourdes et des véhicules tout-terrain offerts par la France, relaie Le Figaro. Le but ? Aider ce pays sahélien régulièrement ciblé par des attaques meurtrières à combattre les groupes terroristes.

« Vingt-huit pick-up militaires légers de type « Masstech » et 71 mitrailleuses lourdes 12-7 (arrivent). (Ils sont mis à disposition) du bataillon spécial d’intervention situé à Dosso, dans le sud-ouest du Niger », précise le ministère nigérien de la Défense.

De son côté, Alexandre Garcia, l’ambassadeur de France au Niger, salue l’abnégation de cet Etat « qui fait face avec courage et détermination à des groupes terroristes aux méthodes barbares ».

G5 sahel et le départ des forces de barkhane
Pour information, Niamey fait partie de la force conjointe, G5 Sahel, qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Tchad et donc le Niger.

Cette dernière est chargée de lutter efficacement et durablement contre la menace djihadiste très active dans la région. Et de prendre le relais, à terme, de la force française, Barkhane, déployée principalement dans le nord du Mali où elle combat les groupes terroristes.

Celle-ci a d’ailleurs débuté le 12 octobre son retrait progressif de la zone. Le 10 juin dernier, le président Emmanuel Macron annonçait en effet la fin de l’opération au profit d’une mission « d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays de la région ».

Le G5 souffre de problèmes logistiques et financiers criants
Concrètement, la mise en place durable du dispositif G5 peine à se dessiner tant les problèmes logistiques et financiers sont nombreux actuellement. Pire, les attaques récurrentes contre ses positions, notamment au Niger, au Mali et au Burkina Faso, n’arrangent en rien la situation.

Sans surprise, les résultats tardent à se concrétiser. Logiquement, l’ONU ne se prive pas de fustiger les retards importants constatés dans la mise en œuvre des dispositions centrales de l’accord de paix signé au Mali en 2015.

Une impatience partagée par E. Macron qui sollicite régulièrement la Maison Blanche pour que le géant américain fasse marcher ses rouages onusiens. Et cela, afin qu’un appui efficient vienne accélérer le processus de sécurisation de la zone.

Par ailleurs, le G5 relance régulièrement la communauté internationale afin d’obtenir plus de moyens pour convertir l’essai dans ce dossier si épineux.
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