Par Beringer GLOGLO, Économiste, Fondateur du Cercle des Jeunes Économistes pour l’Afrique.
Avant la pandémie du coronavirus, les besoins de financement annuels de l’Afrique subsaharienne en termes d’infrastructures physiques et sociales (routes, électricité, eau, santé, éducation) nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 sont estimés à environ 20% du PIB en moyenne (Gaspar et al, 2019). Dans le sillage de la pandémie, le FMI a estimé que l’Afrique a besoin d’un financement supplémentaire d’environ 285 milliards de dollars d’ici à 2025 pour pallier les déséquilibres économiques. Eu égard aux montants abyssaux, un consensus soutient l’idée d’un recours mécanique (ou presque) aux ressources étrangères avec la thèse que l’Afrique souffre d’une insuffisance de ressources pour financer son développement. Je voudrais apporter une contribution mais avec un regard critique.... suite de l'article sur Autre presse