La représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse s’est dite ‘’satisfaite’’ des résultats du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II «WadataTalaka» dans la région d’Agadez.
La représentante de la banque mondiale au Niger Mme Joelle Dehasse a effectué le 2 novembre au terme de sa mission à Agadez, une visite au village de Azzel situé à 15kms au nord-est d’Agadez où le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II « WadataTalaka », via l’antenne régionale d’Agadez avec l’appui et le financement de la banque mondiale, a intervenu en 2020 à travers le cash transfert monétaire pour les activités génératrices de revenus. en réponse à la pandémie du Covid19 qui a malheureusement affecté les activités socioéconomiques de la population.
Au total 15.975.000FCFA injectés ont permis aux bénéficiaires de démarrer normalement leurs activités, ce qui, du coup, a permis la relance des activités de maraichage, d’élevage et de petits commerces dans la zone.
Cette intervention du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II « WadataTalaka » a contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations en général et particulièrement des femmes qui pratiquent des activités génératrices de revenus.
Dans son intervention devant les populations de Azzel, la représentante de la banque mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse a indiqué que ‘la pandémie du covid 19 n’a épargné personne, et le Niger ne fait pas exception et les mesures restrictives ont eu un impact très dur sur les économies des populationslocales. Et c’est à ce moment-là qu’avec le gouvernement, nous avons convenu de voir comment le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II ‘’Wadata TALAKA‘’ pourrait répondre aux besoins des populationsles plus vulnérables et aussi adapter pour les populations urbaines qui initialement n’étaient prévues’’.
Donc c’est un appui aux zones rurales et urbaines, a-t-elle précisé, qui a pu être mobilisé pour aider les ménages à gérer la situation économique très difficile.
‘’Le village d’Azzel a bénéficié de ces appuis du Projet. Je m’en réjouis ici à Azzel école pour ce que nous avons vu aujourd’hui. Je suis très heureuse de constater que les populations bénéficiaires ont relancé leurs activités et procédé parallèlement à l’embouche de petits ruminants, l’artisanat d’art et l’artisanat utilitaire’’ a-t-elle fait savoir.
Elle s’est aussi déclarée ‘’ravie’’ de voir que les populations investissent aussi dans l’éducation des jeunes filles. C’est aussi un des points forts de ce projet qui, non seulement, fait des cash transfert mais aussi des activités d’accompagnement pour la nutrition et pour l’éducation.
‘’ Avec ce que nous avons fait pour 2021, nous avons aussi aidé les enfants à rester à l’école. Nous allons apporter des appuis pour la résilience des populations pour faire face aux aléas des changements climatiques et le manque d’eau qui se pose avec acuité suite à la mauvaise pluviométrie. La banque mondiale va continuer ses engagements et renforcer ses actions et restera vos côtés’’ a-t-elle rassuré.
Il ressort de ces échanges avec les bénéficiaires que ces résultats probants ont permis de renforcer la résilience de ces populations vulnérables. En guise de reconnaissance pour les actions salvatrices, les autorités administratives et coutumières locales ont témoigné toutes leurs gratitudes à la représentante de la banque mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse, et aux responsables du projet filets sociaux adaptatifs II.
Le projet filets sociaux dans ses composantes phares, le cash transfert et le volet accompagnement, joue un rôle moteur dans l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes.
Notons que la deuxième phase du projet filets sociaux adaptatifs s’élève à un montant de 120 milliards de F CFA et touche l’ensemble des régions du pays.