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Cérémonies de remise de dons de médicaments et de lots de matériels à l’Hôpital national de Lamordé et à l’Hôpital National de Niamey : La Fondation « Guri Vie meilleure » apporte aide et soutien aux femmes fistuleuses et aux malades mentaux
Publié le lundi 22 avril 2013   |  Le Sahel


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© Le Sahel par DR
Remise de dons de médicaments l`Hôpital national de Lamordé et à l`Hôpital National de Niamey par la Fondation « Guri Vie meilleure »


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La Fondation « Guri Vie meilleure » de la Première Dame, Hadjia Aissata Issoufou, a procédé vendredi dernier, à l'Hôpital National de Lamordé, puis à l'Hôpital National de Niamey, à la remise de plusieurs dons composés de médicaments, de céréales et de produits divers aux malades fistuleuses et aux malades mentaux de ces deux institutions. C'est la Secrétaire générale, Mme Issoufou Ramatou Courmo, accompagnée de plusieurs membres de la Fondation, qui a présidé ces deux cérémonies de remise de dons.

En remettant le don destinés aux femmes fistuleuses de l'Hôpital National Lamordé (HNL), la Secrétaire générale de la Fondation «Guri Vie meilleure », a indiqué que fidèle à sa tradition, l'institution que préside la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a l'insigne honneur de remettre ce don constitué de sacs de riz, de nattes, de produits pharmaceutiques et des kits composés de pagnes et de produits de toilette. Mme Issoufou Ramatou Courmo a espéré que les femmes bénéficiaires puissent en faire un bon usage.
En réceptionnant ce don, le directeur général de l'Hôpital National Lamordé (HNL), M. Hamadou Moussa, a exprimé, au nom des femmes fistuleuses, toute sa satisfaction. « Ces femmes manquent presque de tout. Ce don est donc venu pour elles, au moment où il le faut. Ce geste de la Fondation Guri Vie meilleure n'est pas le premier, et j'ose espérer qu'il ne sera pas le dernier », a ajouté le directeur général de l'hôpital National Lamordé. Il a enfin transmis à la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, les remerciements et la reconnaissance des bénéficiaires. Au pavillon du service de psychiatrie de l'hôpital National de Niamey, où elles se sont rendues par la suite, les membres de la Fondation « Guri Vie meilleure », ont refait le même geste à l'endroit des malades mentaux. Des produits pharmaceutiques et des cartons de savon leur ont en effet été gracieusement remis.
Un don qui d'après Mme Issoufou Ramatou Courmo, cadre parfaitement avec les objectifs d'accompagnement de l'amélioration des conditions de vie des couches vulnérables. En recevant ce don, le représentant du directeur général de l'hôpital de Niamey, Dr Hankouraou Ousseini, a remercié la Fondation Guri Vie meilleure pour l'attention qu'elle a toujours portée aux différents services de l'hôpital National. Le service de la psychiatrie de l'hôpital national de Niamey comprend une soixantaine de lits, et 21 malades y sont hospitalisés. Selon son médecin Chef, Dr Douma Maiga Djibo, ce service essaye de faire des soins de qualité. « Nous avons aujourd'hui les ressources humaines nécessaires pour faire le travail. Nous recevons régulièrement des médicaments que nous offrons gracieusement aux patients. Les conditions d'hébergement sont en train d'être améliorées progressivement. Il y a aujourd'hui 27 malades qui vivent dans le service parce que ce sont des personnes qui sont sans attache familiale. Donc nous constituons les familles de ces personnes là. Aujourd'hui, malheureusement, beaucoup de nos concitoyens considèrent le service de psychiatrie comme une fourrière humaine. Quand on prend quelqu'un qui est sain d'esprit, mais qui n'a pas d'attache familiale, la gendarmerie fait une enquête pour retrouver sa famille. Mais dans le cas de ces personnes cela n'est jamais fait. Or, la vocation de l'hôpital c'est une vocation de soin, et non de recherche. Nos compétences sont limitées en ce domaine. Et si on ne fait rien pour changer cette situation, on va finir par avoir une fourrière humaine », a conclu Dr Douma Maiga Djibo.
Le but visé par la Fondation « Guri Vie meilleure » est de contribuer à la réduction de l'état de la pauvreté des populations tel que prévu par la stratégie de réduction accélérée de la pauvreté (SDRP), en vue de l'atteinte des OMD. Cette Fondation se penche sur des domaines divers et variés qui constituent l'épicentre des problèmes de la plupart des nigériens. Il s'agit de la santé et nutrition qui serviront à assurer l'accès aux soins médicaux et à une bonne hygiène, l'amélioration de la santé nutritionnelle et infantile des jeunes enfants et celle des femmes en âge de procréer et la lutte contre la pandémie du sida en mettant un accent particulier sur la PTME. Pour le volet éducation, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou met un accent particulier sur la scolarisation des jeunes filles, la formation professionnelle et l'insertion sociale des jeunes sans oublier les conditions d'accessibilité aux programmes d'alphabétisation et de formation des adultes. Consciente des enjeux écologiques, la première dame lutte pour la promotion d'un environnement sain et durable avec l'utilisation des énergies alternatives.

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