Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Agir pour la scolarisation des jeunes enceintes ou mamans

Publié le mardi 16 novembre 2021  |  dw.com
La
© aNiamey.com par DR
La maternité
Comment


À la veille du troisième sommet des filles africaines, Human Right Watch lance un appel aux dirigeants africains.

"Il faut agir et donner priorité aux actions contre la discrimination envers les élèves enceintes et pour éviter la multiplication des cas de grossesses précoces. L'appel est lancé par Human Rights Watch à la veille d'un sommet qui s'ouvre mardi 16 novembre, pour trois jours, au Niger.

Le Centre international des conférences Mahatma Gandhi de Niamey accueille le 3ème "Sommet des filles africaines". Un sommet initié par l’Union africaine qui a lieu tous les trois ans. Cette édition 2021 a lieu dans un contexte de dégradation des droits des filles et des adolescentes avec la crise sanitaire. Des milliers se sont retrouvées mariées de force, enceintes ou privées d'école depuis le début de la pandémie.

Faire appliquer les textes de lois
À la veille du sommet, la directrice de plaidoyer au sein de la division Afrique chez Human Rights Watch, Carine Kaneza Nantulya, insiste donc sur la mise en place et le respect des lois garantissant le droit à l'éducation des jeunes filles.

"Nous avons une application asymétrique par rapport aux politiques et aux lois à l'égard du droit à l'éducation de centaines de milliers de filles et de jeunes femmes", explique-t-elle. "C'est à dire que, même là où il y a des lois et des politiques encadrant l'éducation des filles qui existent, les protections pour la poursuite de la scolarité et de leurs études, ainsi que l'application et la surveillance de cette mise en œuvre varient considérablement à travers le continent."

Carine Kaneza Nantulya cite tout de même en exemple le Gabon et la Côte d'Ivoire, qui font partie des pays qui garantissent le droit de poursuivre la scolarité des jeunes filles pendant la grossesse et après l'accouchement. "Mais d'un autre côté, nous avons d'autres pays, comme la Tanzanie, qui ont des politiques qui expulsent les filles enceintes et les mères adolescentes de l'école", déplore-t-elle.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires