Ce projet pharaonique de l’Union africaine vise à restaurer 100 millions d’hectares de terres arides sur une bande de 8 000 km de long allant du Sénégal à Djibouti.
Au sol, des chèvres croquent des graines d’acacia, un arbuste aux redoutables épines : jadis paysage lunaire, le plateau de Simiri, ville située à une centaine de kilomètres au nord de Niamey, s’est transformé en un petit paradis pour la faune et la flore.
« Bienvenue sur le site de la Grande Muraille verte de Simiri, une petite forêt de plus de 25 hectares qui a poussé sur un terrain caillouteux ! », se félicite en accueillant l’AFP le capitaine Mouhamadou Souley, chef des services de lutte contre la désertification. Des termites s’enfoncent dans des galeries, on peut voir des empreintes d’écureuils et de perdrix, ainsi que des mantes religieuses accrochées aux arbres, où des nuées de sauterelles dévorent les feuillages.... suite de l'article sur LeMonde.fr