Lancement du Projet d’appui au programme d’actions communautaires : La 3ème phase PAC3 démarre officiellement pour une durée de quatre (4) ans #aNiamey

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Lancement du Projet d’appui au programme d’actions communautaires : La 3ème phase PAC3 démarre officiellement pour une durée de quatre (4) ans

Publié le jeudi 16 janvier 2014 | Le Sahel

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Le Programme d’Actions Communautaires (PAC) entame sa troisième phase (PAC 3)

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Après la première et la seconde phases, le Programme d’Actions Communautaires (PAC) entame sa troisième phase (PAC 3). Les travaux de l’atelier de lancement du Projet d’appui au PAC ont débuté hier, pour deux jours, au Palais des congrès de Niamey. Le coup de lancement a été donné par Dr Seydou Oumarou, Directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture. Outre le représentant résident de la Banque Mondiale, le Secrétaire général de la région de Niamey, celui du Haut commissariat à l’initiative 3N, l’atelier de lancement a enregistré la participation des responsables régionaux et communaux venus de toutes les zones d’intervention du PAC.
Lancé il y a dix ans avec l’appui de la Banque Mondiale, le PAC a acquis une notoriété avérée dans l’accompagnement des collectivités décentralisées de notre pays à travers des actions multiformes et variées. A l’actif du PAC 1 et 2, on note de nombreuses réalisations que le directeur de cabinet s’est fait l’agréable devoir de mentionner. Les PAC ont permis ainsi l’installation effective et l’équipement des conseils régionaux, l’acquisition des mallettes des maires, l’enclenchement de l’opérationnalisation de transfert de compétences.
Les actions du PAC 1 et 2 ont significativement contribué à l’amélioration des capacités des communes à concevoir les plans de développement communaux (PDC) et les plans annuels d’investissement (PAI) a rappelé le directeur de cabinet avant d’ajouter que le PAC a également contribuer à «apporter une solution salvatrice face aux redoutables déficits fourragers et céréaliers et aux conséquences graves induites suite au rapatriement de nos compatriotes des pays voisins en crise». Par ces actions, le PAC a appuyé le Niger pour se doter d’une véritable administration de proximité a-t-il conclu.
La mise en œuvre de la 3ème phase du PAC, sera assurée grâce un portefeuille de 20 milliards de FCFA pour une durée de quatre (4) ans couvrant la période 2013-2017. Le dircab a demandé aux participants de travailler à donner au PAC 3 les meilleures chances d’une réussite parfaite en adéquation avec les prescriptions de l’accord de financement IDA et de l’accord de don Fonds pour l’environnement mondial (FEM). M Seydou Oumarou a rappelé aux responsables locaux leur devoir de rendre compte fidèlement aux populations des activités qui seront menées tout en précisant que tous les ministères concernés joueront pleinement leur partition dans la mise en œuvre du projet. Indiquant que le PAC3 est un instrument privilégié de mise en œuvre de l’initiative 3N, Dr Seydou Oumarou a rappelé que les précédents PAC ont permis d’établir des mécanismes de financement décentralisés, participatifs et transparents ayant responsabilisé les communautés et les collectivités dans la prise en charge de leur propre développement.
Le Représentant résident de la Banque Mondiale, M Nestor Coffi a pour sa part mis l’accent sur les progrès réalisés par le Niger dans la lutte contre la pauvreté grâce à la conjonction des efforts de tous les acteurs et cela malgré les défis et les difficultés multiples. Le taux de pauvreté a considérablement baissé en passant en dessous de 48% contre plus de 60% en début de la décennie précédente. Le responsable de la Banque Mondiale a affirmé que le PAC dont le 1er jalon a été posé en 2004 a concerné plus de 60% des communes du Niger et a connu deux phases qui ont été exécutées avec succès et permis la promotion du développement à la base et les résultats sont tangibles. Grace au PAC 1 et 2, a-t-il rappelé, plus de 3000 sous projets communautaires multisectoriels ont vu le jour, les communes ont été dotées de locaux et de sièges. En outre les populations des communes victimes des crises et catastrophes et les retournés de la Libye ont bénéficié des appuis du PAC.

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