Il ne s'agit pas chers lecteurs du titre d'un roman, fruit de l'inspiration d'un Nigérien en mal de sensationnel. Il est juste question d'un cas de figure, d'une option (possible) dans le cadre des perspectives des prochaines élections générales de 2016 au Niger. Dans quel contexte sommes-nous actuellement au Niger ? Eh bien, nous sommes sous l’ère de la renaissance et le Niger est dirigé par lssoufou Mahamadou jadis leader de l'opposition sous les régimes antérieurs.
L'on pouvait (devait) s'attendre a ce que la gouvernance qu'il incarne soit des meilleures au Niger. Hélas, nous sommes au regret de constater aujourd'hui que cet homme, pas plus que ceux qu'il a passé le clair de son temps a critiquer avec véhémence est lui aussi, incapable de répondre aux aspirations du peuple nigérien. Les conditions de vie des Nigériens et des Nigériennes n’ont jamais été aussi difficiles qu'a l'heure actuelle.
Le tableau social est sombre et très peu de perspectives s'offrent aux citoyens de tous bords. L’insatisfaction est donc devenue une règle générale et même la chose la mieux partagée. Pour tout dire, nous sommes encore sur notre soif, notre ardent désir d'un mieux-être, bref d'un lendemain meilleur. Toute chose que nous avait promise lssoufou Mahamadou alors qu'il était candidat à la magistrature suprême.
Et depuis, Dieu a fait de son Guri (rêve) une réalité et il dirige notre destinée comme on le dit. ll a de lui-même désigné sa gouvernance par une « renaissance » que nous, Nigériens attendons toujours.
Nous aurions l'occasion de revenir sur les nombreuses tares et insuffisances du régime, mais notre propos sera de vous décrire un décor, une ambiance. Celle du moment caractérisée par une véritable course des acteurs politiques vers les échéances électorales de 2016.
Il ne l'a pas encore annoncé son intention, mais tout porte à croire que le président lssoufou Mahamadou sera tenté de...rempiler, soit d‘être candidat à un deuxième mandat présidentiel. De son fauteuil de président de la République actuel, il va de soi qu'on dise de lui qu'il est candidat potentiel à sa propre succession. Sauf que nous sommes au Niger et d'où, nous devons tenir compte de certaines contingences et réalités.
En effet, d‘aucuns peuvent penser qu'Issoufou Mahamadou est imbattable lors des prochaines élections générales de 2016. De même, nous sommes en droit de le croire, le même Issoufou Mahamadou mettra tous les moyens, toutes les forces en sa possession (comme l'ont fait par ailleurs avant lui, plusieurs présidents-candidats en Afrique) pour rester sur son strapontin.
N'est-ce pas sous cet angle que correspond toute la manœuvre actuelle tendant a débaucher plusieurs grands militants des partis politiques de l'opposition pour les incorporer dans les rangs du PNDS-Tarraya, parti présidentiel.
Il est évident que notre président a son regard beaucoup rivé sur la perspective de 2016. Le lui reprocher ne correspondrai pas à un sentiment sérieux... Nous devons donc admettre que le président lssoufou Mahamadou soit. . . .candidat à l'élection présidentielle de 2016. Nous le lui concédons à « l'Actualité ».
Mais nous n'en sommes pour rien lorsque le fauteuil d'lssoufou ou encore le fauteuil que nos textes fondamentaux proposent aux Nigériens d'un certain rang, une fois que l'heure du renouvèlement des institutions de la République aura sonnée.
C'est donc le moment de l'affirmer. Le fameux fauteuil suscite tant de convoitises, d'envie, telle une jolie demoiselle pour un groupe de jeunes garçons. lls sont donc nombreux à vouloir prétendre au fauteuil présidentiel.
D'ailleurs, avant que leurs partis politiques ne les désignent, nous sommes mêmes en mesure d'avancer des noms évidents. Tous les nigériens le savent peu ou prou, Seyni Oumar du MNSD Nassara, Mahamane Ousmane du CDS Rahama, Cheffou Amadou du RSD Gasklya, Moussa Moumouni Djermakoyc de l’ANDP Zaman Lahiya seront eux aussi de la partie des joutes de 2016.
Pour des raisons qui leur sont propres, les stratèges du PNDS-Tarraya, parti du Président lssoufou Mahamadou sont en train de penser que justement les élections de 2016 sont pliées à l'avance. Qu'elles seront une sorte de. . promenade de santé pour leur favori, lssoufou Mahamadou.
Ont-ils raisons de le croire ?
Même si nous ne voulons pas le croire à " l'Actualité ", nous dirons tout simplement, que nous connaissons bien tes ardeurs de notre président. Il n'a pas les allures du fameux président- fondateur du Gondwana, mais il fera tout, peut-être bien plus que " le président-fondateur " pour conserver son fauteuil. Qu’importe les principes...
Puis, nous nous sommes subitement rendus compte que nous n'étions pas les seuls à penser qu’lssoulou, si on lui en donne l'occasion n'hésitera pas un seul instant à opérer un véritable passage en force, s'il le faut pour se maintenir au pouvoir. Un document en notre possession dénommé " stratégie de conquête du pouvoir en 2016 " élaboré par un cercle des cadres de l'opposition ARDR dénommé "CCO".
En effet, après une profonde analyse des forces politiques en présence et au regard de la dispersion des forces politiques du moment, le cadre a décidé de créer les conditions d'une prochaine participation de l'ancien président de la République Tandja Mamadou aux élections... de 2016.
Belle alternative nous diriez-vous. En effet, si Tandja accepte d'être candidat en 2016, si une telle option se présentait a nous et donc, si Tandja nous offrait cette ultime occasion en or, qui d'entre nous n'en rêverai pas ? Et si des tels faits se concrétisaient, ne vont-elles pas constituer... un véritable cauchemar pour Issoulou Mahamadou ?
Le jour où, Tandja sera tenté de revenir en politique, d'annoncer sa candidature à l'élection présidentielle de 2016, le président Issoufou Mahamadou aura-t-il le sommeil tranquille ?
Ne passera-il pas ses nuits à vivre des cauchemars ?