A l'heure où Bruxelles entend renforcer les droits des travailleurs des plateformes souvent considérés comme indépendants et donc bénéficiant de peu d'avantages sociaux, où en est l'Afrique ?
Le continent est devenu un enjeu de poids pour les plateformes en lignes, qu'elles soient locales comme Jumia ou internationales comme Uber. En l'absence de règles au niveau africain, et souvent même de réglementation locale, les travailleurs en sont réduits à compter sur la bonne volonté des entreprises.
Uber, Moove, Bolt ou encore Glovo, Jumia et Gozem, les plateformes de services en ligne, livraisons et taxi se multiplient en Afrique. A tel point que le secteur pourrait employer trois millions de personnes à d'ici trois ans, selon une étude américaine. Seulement, en Afrique l'uberisation de l'emploi ne signifie pas la même chose qu'en Europe. Les réglementations et la protection des travailleurs sont faibles. Et lorsqu'ils s'en plaignent les travailleurs découvrent qu'ils n'ont aucun recours, comme les chauffeurs Uber d'Afrique du Sud, déboutés en justice il y a quatre ans, car ils étaient en réalité employés par une filiale néerlandaise du géant américain...... suite de l'article sur RFI