Au Niger, après les maigres moissons de septembre, le pays qui fait déjà face à des attaques djihadistes, s’apprête à affronter un autre fléau : une grave crise alimentaire.
Sécheresse, insectes et chenilles ont ravagé les récoltes de mil, haricots, maïs et sorgho. Là où les pluies ont été abondantes, de graves inondations ont détruit les cultures et les violences djihadistes empêchent les paysans de cultiver alors que plus de 80% des plus de 20 millions de Nigériens dépendent des récoltes céréalières.