Aucun président de l’Assemblée Nationale n’a jusqu’en 2011 eu la prouesse et l’idée de réaliser les infrastructures que Hama Amadou est en train de dresser majestueusement. Pour ses détracteurs, c’est la folie de la «maison blanche» comme celle de la Présidence de la République, car à les croire, l’enfant terrible de «Youri» est pressé de rentrer dans cette maison, en escaladant tous les échelons, du simple Ministre en passant au portefeuille du Premier Ministre et celui du Président de l’Assemblée Nationale. En tout cas, la place de la concertation est blanche, une blancheur qui ne trompe pas.
D’ailleurs, au-delà du siège du parlement, tous les autres bureaux, même nouvellement construits sont blancs comme neige. Cette construction se poursuit sans arrêt.
Pendant que l’on annonce dans les milieux politiques de la capitale d’une probable motion de défiance qui l’éjecterait de son perchoir aux prochaines sessions ordinaire ou extraordinaire de l’Assemblée, Hama Amadou continue imperturbablement d’arranger sa «chose».
En tout cas, il y tient mordicus et les travaux continuent normalement. Alors qui dit que Hama Amadou ne travaille pas ? Il faut être aveugle pour ne pas voir les immeubles poussés comme des champignons au niveau de notre parlement. D’ici quelques semaines, l’Assemblée Nationale ressemblera à la Présidence de la République. Les soi-disant complots pour l’évincer de son poste de Président ne l’entame en rien. Après la maison blanche, Hama doit aussi avoir sa propre voie de passage bien que cela risquerait d’être difficile au regard de ses relations tumultueuses avec le régime.
Qui est donc fou ? Hama a aussi le droit de rentrer dans une «maison blanche» comme Issoufou Mahamadou. Par-dessus tout, c’est le Niger qui gagne et non sa propre personne et l’histoire retiendra son nom d’avoir entrepris des innovations au sein du parlement dont il a la charge jusqu’ici. Bon vent pour la «maison blanche» de Hama.
