Société
Niger – Tahoua : plusieurs dégâts matériels suite à une attaque terroriste à Tébaram
Publié le lundi 10 janvier 2022 | levenementniger.com

© Autre presse par DR
Mali/Minusma : une patrouille des casques bleus nigériens repousse une attaque complexe à Ménaka |
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Des hommes armés non identifiés ont attaqué, le jeudi 06 janvier 2022 aux environs de 17 heures (heure locale), le chef-lieu de la commune rurale de Tébaram dans la région de Tahoua. Plusieurs dégâts matériels ont été causés à la suite de cette attaque.
Des hommes armés à bord de plusieurs motos ont mené une attaque, jeudi, dans le chef-lieu de la commune rurale de Tébaram, située dans le département de Tahoua. Selon Bori Nagari, maire de ladite commune, joint par le « Studio Kalangou », les assaillants ont saccagé tous les réseaux de téléphonie mobile (Airtel, Moov et Zamani – ancien Orange-Niger) installés dans la commune où ils ont également incendié le centre de santé intégré (CSI) et pillé quelques boutiques du village.
La même source a précisé que les assaillants étaient venus à bord de dix (10) motos, et chaque moto transporte deux (02) personnes. Après leur forfaiture, une poursuite a été engagée mais, souligne le maire, « jusqu’à présent (vendredi matin – NDLR) on n’a pas le résultat ». « Il y a la panique… Tout le monde a peur, surtout que maintenant on ne peut pas communiquer. C’est ça le grand problème », a invoqué Bori Nagari.
Proche de la frontières malienne, la région de Tahoua fait face à une insécurité caractérisée par des attaques terroristes ensanglantées. Le 16 novembre dernier, au moins 25 jeunes civils, membres d’un comité de vigilance, ont été tués autour du puits du village de Bakorat dans le département de Tillia. En mars 2021, ce sont officiellement 137 civils qui ont été tués dans l’attaque de plusieurs villages et campements du département de Tillia, précisément dans les localités d’Intazayene, Woursanat et Bakorat, situées non loin de la frontière avec le Mali.
A noter que c’est face à la recrudescence des ces attaques que des civils ont constitué des comités de vigilance pour surveiller et défendre les zones touchées de la région. Avec l’appui des Forces de défense et de sécurité, ces comités ont fait leurs preuves en infligeant des lourdes pertes, humaines et matérielles, à l’ennemi.
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