Les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont atteint 43 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de 16,2% par rapport à 2012, selon un rapport publié récemment par la Banque mondiale.
Le rapport intitulé «Perspectives économiques mondiales» précise que la majeure partie de ces investissements est resté orientée vers le secteur des industries extractives. Il révèle, cependant que le secteur des services et des industries manufacturières ont aussi attiré des flux importants d’IDE, indiquant que l’augmentation des revenus des consommateurs africains a notamment dopé les secteurs des télécommunications, de la finance, de la distribution et du transport.
Dans son rapport, la Banque mondiale a fait savoir que la croissance réelle du PIB de la région de l’Afrique subsaharienne a été de l’ordre de 4,7% en 2013.
Entre 2014 et 2016, l’institution prévoit une croissance supérieure à 5% par an ainsi qu’une augmentation des investissements étrangers au sud du Sahara. «Les perspectives de croissance en Afrique subsaharienne demeurent supérieures à 5 % l’an de 2014 à 2016 et les afflux de capitaux étrangers continueront à un rythme supérieur aux apports de capitaux dans les autres régions y compris en Asie, si on les rapporte aux PIB des pays respectifs », souligne Andrew Burns, l’économiste de la Banque mondiale, responsable du rapport.
L’institution estime, toutefois, qu’une baisse prolongée des prix des matières premières, un resserrement des conditions de financement à l’échelle internationale ou encore des risques domestiques, notamment des troubles politiques et des catastrophes naturelles, pourraient affaiblir les perspectives de croissance en Afrique