Dans le cadre du processus de l’organisation du premier Recensement Général des Entreprises au Niger, l’Institut National de la Statistique (INS), en partenariat avec la Banque Mondiale et en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, poursuit la mise en œuvre de ses actions de sensibilisation et d’information auprès des responsables des entreprises par secteur d’activités. Ainsi, après les entreprises de la branche du Commerce le mardi dernier, ce jeudi 20 janvier 2022, c’est au tour des entreprises de la branche de Fabrication-Bâtiment et Travaux Publics de suivre les explications sur la question.
A cette occasion, M. Sani Oumarou, Secrétaire Général de l’INS par Intérim, a, dans le discours d’ouverture de cette rencontre, rappelé l’importance de ce recensement pour le Niger mais aussi pour les entreprises elles-mêmes. « Le Niger, à travers l’Institut National de la Statistique (INS), organise, en effet, cette année, avec l’appui financier de la Banque Mondiale, le premier Recensement Général des Entreprises (ReGEN). Cette importante opération est une source de données socioéconomiques qui permettra de disposer, de façon exhaustive, de données sur le poids et les caractéristiques des unités économiques, aussi bien modernes qu’informelles, pour ainsi contribuer à mieux comprendre la dynamique de l’économie de notre pays. Le ReGEN constitue aussi un instrument précieux pour l’élaboration des programmes de promotion du secteur productif », a-t-il déclaré.
L’objectif de ces rencontres, a-t-il précisé, c’est d’informer et de sensibiliser mais aussi et surtout de mobiliser les différents acteurs pour leur adhésion à l’opération. « Pour la réussite de cette opération, il a été prévu des rencontres d’information et de sensibilisation des opérateurs économiques dans toutes les régions du Niger. L’enjeu est d’adresser à ces chefs d’entreprises une communication bien adaptée aux différentes branches de l’activité économique au Niger et de lever les différents freins à leur collaboration au ReGen», a ajouté M. Sani Oumarou.
Il s’agit, pour l’INS, a-t-il poursuivi, de poser la base d’un dialogue, permanent et fructueux, avec les principaux opérateurs économiques, les principales entreprises de notre pays, du secteur formel comme du secteur informel, dont la contribution dans le développement économique du Niger est capitale, nécessaire et indispensable.
Il a ainsi saisi cette occasion pour inviter les différents acteurs, notamment les chefs d’entreprises, à répondre avec exactitude aux questions qui leur seront adressées en vue de permettre à notre pays de disposer des données dans le secteur d’entreprise au Niger.
Il a rappelé que son institution noue avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCNI) un partenariat franc de longue date. «Je voudrais vous dire, à toutes et à tous, que le partenariat qui nous lie avec la CCIN vous concerne. Je voudrais demander aux chefs d’entreprises, quel que soit le secteur d’activité dans lequel ils opèrent, qu’il soit formel ou informel, quelle que soit leur branche d’activité, de se joindre à la CCIN et à l’INS pour la réussite de ce recensement. Je voudrais leur demander de collaborer aux opérations de collecte des données, de répondre, correctement et honnêtement, aux questions qui leur seront posées au cours de cette importante opération qu’est le ReGEN », a-t-il souhaité, avant de rassurer les différents acteurs que toutes les données statistiques, collectées au cours de toutes les opérations de collecte et autres enquêtes, sont protégées.
« Je voudrais, surtout, vous rassurer et vous indiquer que toutes les données statistiques collectées au cours de toutes nos opérations de collecte, et autres enquêtes, sont protégées par la loi n° 2004-011 du 30 Mars 2004 modifiée et complétée par la loi n° 2014-66 du 5 Novembre 2014, notamment sur le secret statistique. Mesdames et Messieurs les chefs d’Entreprises, c’est pour cela que nous vous lançons un vibrant appel pour que vous nous rejoignez et que vous collaborez, étroitement, avec la CCIN et avec I’INS pour que notre pays puisse disposer de statistiques, d’indicateurs économiques, et d’agrégats macroéconomiques fiables et de qualité. Unissons donc nos efforts, travaillons ensemble, main dans la main, mobilisons-nous, pour que notre pays, le Niger, notre CCIN, nos entreprises, nos opérateurs économiques, soient parmi ceux qui réussissent », dit-il.
Ainsi, pendant une journée, les différents acteurs suivront des communications en français et en langues nationales en vue de mieux être édifiés, sensibilisés et informés sur toute cette opération. Dans les jours à venir, les acteurs des autres branches seront également conviés au même exercice afin de toucher le maximum d’entreprises des secteurs divers.