L'hydraulique et l'environnement sont sans nul doute, deux secteurs nécessaires et indispensables dans la vie de l'homme. Ces deux volets sont fort opportunément inscrits parmi les actions prioritaires du programme de la renaissance du Président de la République, Chef de l'Etat S.E Issoufou Mahamadou. L'année 2013 qui vient de s'achever aura été marquée par la réalisation et ou la réhabilitation de plusieurs ouvrages hydrauliques sur toute l'étendue du territoire national, toute chose qui concoure à l'amélioration du bien-être des populations nigériennes. Quant au secteur de l'environnement, les actions du gouvernement se sont focalisées sur la régénération de l'écosystème à travers les travaux de récupération des terres dégradées ; l'empoissonnement des mares et plans d'eau ; la fixation des dunes de sable et le reboisement pour atténuer l'avancée du désert et la réalisation des bandes par feux pour les éventuels feux de brousse.
Dans le domaine de l'hydraulique, les actions de l'Etat ont consisté à la réalisation de nouvelles infrastructures d'adduction d'eau potable et à la réhabilitation de plusieurs installations hydrau-liques existantes dans la perspective d'assurer leur durabilité. Sur un total de 1908 équivalents points d'eau modernes programmés, il a été réalisé 1160 ouvrages. Ce qui a permis d'ap-provisionner en eau potable, près de 290.000 personnes supplémentaires au niveau national sur la base d'un équivalent point d'eau moderne pour 250 personnes. Concernant les ouvrages réhabilités, on relève un total de réalisations estimé à 885 équivalents points d'eau modernes pour une programmation de l'ordre de 503 ouvrages. Par ailleurs, les travaux exécutés dans ce cadre ont créé 8963 emplois temporaires. Ces données chiffrées couvrent seulement la période allant du 1er avril 2013 au 15 décembre de la même année.
Des efforts ont été fournis et se poursuivent encore dans le secteur de l'environnement. Ainsi, sur une prévision annuelle de 35.000 ha, 46.286 ha ont été traités, soit un taux de réalisation de 132%. Ce large dépassement de la cible annuelle se justifie par plusieurs raisons, notamment le grand intérêt des partenaires dans la mise en œuvre des actions de récupération des terres, car il s'agit d'une activité qui permet non seulement la restauration de l'environnement, mais aussi l'amélioration de la résilience des populations face aux crises alimentaires liées aux changements climatiques et aux sécheresses répétitives. Au niveau de la fixation des dunes, sur la prévision annuelle de 8.000 ha, 5.502 ha de dunes ont été fixés, ce qui correspond à un taux de réalisation de 68, 77%. Ces actions ont surtout visé la protection des sites à haut potentiel de production (cuvettes, plans d'eau et infrastructures socioéconomiques- routes).
Par ailleurs, les réalisations en matière de reboisement ont atteint 58, 096% pour une programmation annuelle de 25.000 ha. Cependant, il s'agit là d'une situation partielle qui ne prend pas en compte les réalisations de certains partenaires, notamment des ONG, non encore parvenues. Il convient aussi de souligner que les principales espèces utilisées dans les opérations de reboisement sont celles à valeur économique comme l'Acacia Sénégal. Quant à la réalisation des bandes pare-feux, il a été obtenu 14.326 Km sur une prévision annuelle de 20.000 Km, soit un taux de réalisation de 71,63%. Les travaux se poursuivent, surtout avec le lancement de la campagne 2013-2014 intervenu en novembre dernier.
S'agissant de l'empoissonnement des mares, les réalisations sont très mitigées. En effet, seulement 24 mares ont été empoissonnées sur toute l'étendue du territoire national. Ce faible taux de réalisation est expliqué par la non-mobilisation des ressources prévues au titre du budget national pour empoissonner 80 mares. Aussi, d'autres réalisations ont concerné l'élaboration/actualisation des schémas directeurs d'approvisionnement (SDA) des centres urbains en bois énergie ; l'élaboration et l'actualisation des plans d'aménagement des forêts naturelles ; celle d'un plan d'actions des forêts urbaines et périurbaines et le renforcement des acteurs.
Ces réalisations ont eu un impact sur la situation socioéconomique des populations concernées et sur l'écologie avec l'augmentation des superficies des terres pour les productions agro-sylvo-pastorales ; la recharge des nappes phréatiques; la protection des pâturages contre les feux de brousse à travers l'ouverture des bandes pare-feux et l'augmentation de l'offre fourragère. Les résultats obtenus dans le domaine de l'environnement au titre de l'année 2013 ne concernent que la période allant de janvier à novembre 2013, soit 11 mois d'activités.
