Huit Rwandais risquent toujours d'être expulsés du Niger, selon leurs avocats. Niamey s'était engagé à les accueillir en novembre dernier, selon un accord passé avec le Mécanisme des Nations unies chargé de gérer les derniers dossiers du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Le Mécanisme de l'ONU avait demandé la suspension de cette ordonnance et donné 30 jours à Niamey pour faire ses observations afin qu’il se prononce sur le fond du dossier. Ce délai a expiré mercredi.
Parmi ces huit anciens dignitaires du régime hutu, quatre ont été relaxés par le TPIR et quatre autres ont été condamnés pour leur rôle dans le génocide de 1994 et ont purgé leur peine.
Alors qu'ils étaient accueillis au Niger, fin décembre, le pays a fait marche arrière et a ordonné leur expulsion pour « raisons diplomatiques ». Une expulsion suspendue par le Mécanisme de l'ONU qui avait donné au Niger 30 jours pour faire un rapport de la situation.