En marge des travaux de la 3ème édition du Forum-exposition des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022), la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba et le Directeur Général de la société TEJIA Ressources S.A, M. Abdoul-Aziz Kossoko ont procédé, vendredi 18 février dernier au Centre international des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, à la signature d’une convention minière. Il s’agit de quatre permis de recherche d’uranium et substances connexes dans le Djado (région d’Agadez) accordés à la société minière de droit nigérien.
Les documents de ladite convention paraphés par les deux parties précisent les conditions générales, juridiques, financières, fiscales, économiques, administratives, sociales et environnementales dans lesquelles la société procédera aux recherches. «Nous espérons découvrir des gisements économiques et arriver à l’exploitation de la prochaine mine d’uranium au Niger», a dit le DG de TEJIA Ressources S.A, M. Abdoul Aziz Kossoko. Il affirme que sa société sera à la hauteur de la présente tâche de prospection pour les permis ISERATAGEN, ZELINE 1 et ZELINE 3 » dans le département d’Arlit et TOFOTEKSET dans le département de Tchirozérine.
Selon la ministre des Mines Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, le responsable de la société TEJIA Ressources n’est pas étranger au secteur minier au Niger, notamment dans l’intermédiation minière. « C’est près de 15 ans dans le secteur. Et il bénéficie de certains accompagnements des sociétés financières internationales», a-t-elle soutenu.
En accordant ces permis à une société nigérienne, les autorités donnent un signal fort qui encourage le secteur privé du pays à nourrir des si grandes ambitions pour les opportunités locales, et ne pas laisser le champ libre uniquement aux investisseurs étrangers. «Ce n’est pas compliqué. Quand on s’intéresse à un domaine on se munit juste de toutes les garanties possibles pour réussir. L’essentiel, c’est de faire le premier pas», affirme la ministre des Mines.
«En matière d’uranium, nous avons un potentiel très dense. C’est vrai la COMINAK a fermé. Mais, elle a fermé parce que le potentiel de ses permis est épuisé. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas du potentiel uranifère au Niger. Il est là, il est dense. Maintenant, pour chaque société, cela dépend de l’endroit qu’elle a choisi, pour faire de l’exploration, identifier les paramètres techniques, afin de créer une société d’exploitation», explique Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des Mines.