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Sahel Niger : Le niébé, l’oignon, la viande, les cuirs et peaux du Niger possèdent une compétitivité globale

Publié le lundi 28 fevrier 2022  |  Agence Nigerienne de Presse
Violet
© Autre presse par DR
Violet de Galmi : Le célèbre oignon du Niger
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Le niébé, l'oignon, le bétail, le cuir et les peaux produits au Niger « possèdent une compétitivité globale, c'est-à-dire concurrentiels sur les marchés intérieur et extérieur », a déclaré, ce samedi, à Niamey, le Ministre nigérien de l’agriculture lors du lancement du salon de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’environnement et l’élevage (Sahel Niger, édition 2022).

Selon Dr Alambédji Abba Issa, cette information émane d’une étude menée par la Cellule d'Analyse des politiques Publiques et de l'Action Gouvernementale (CADEG) publiée en juillet 2021 sur la compétitivité des produits du secteur agro pastoral qui a concerné 9 produits, notamment l'arachide, le niébé, le sésame, le moringa, le souchet, la pomme de terre, le manioc, l'oignon, le bétail /viande et les cuirs et peaux.

Si les premiers produits ont une compétitivité globale, les autres produits concernés par l’étude ont, quant à eux, une compétitivité partielle, c'est-à-dire concurrentiels sur le marché intérieur. Il s’agit de l’ l'arachide, du sésame, le moringa, le souchet, la pomme de terre et le manioc.

Cependant, selon le Ministre Alambédji, « le résultat de cette étude qui nous interpelle le plus est le fait que la compétitivité du secteur agro pastoral dans son ensemble s'est érodée au cours des 15 dernières années, dû en grande partie à plusieurs contraintes, dont l'accès réduit aux crédits, aux semences et engrais, la faiblesse de l'encadrement technique et de la mécanisation, les attaques phytosanitaires, les pertes post récoltes, la transformation faiblement développée, les problèmes de commercialisation et la faiblesse des capacités des inter professions existantes».

« Parfois des facteurs conjoncturels, tel que le taux de change, inversent les flux des échanges de certains de nos produits. C'est le cas parfois du commerce du bétail où notre pays devient parfois importateur du bétail », a-t-il ajouté.

« Plusieurs de ces contraintes sont identifiées et adressées par les pouvoirs publics qui doivent en accélérer la levée pour répondre efficacement et à temps aux exigences du marché unique continental », a-t-il conclu.

MSB/AS
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