Si certains ministères des Affaires étrangères ont publiquement condamné l'invasion russe en Ukraine, d'autres ont voulu maintenir une certaine distance, tout en exhortant les belligérants à la négociation. Les pressions diplomatiques, de l'Union européenne comme de la Russie, se sont multipliées depuis le premier jour pour qu'ils expriment leur point de vue sur la guerre.
Dans un discours très remarqué, c'est le Kenya à l'ONU, le premier, qui a condamné l'usage de la force par la Russie et le mépris de la diplomatie. À sa suite, le Ghana, membre du Conseil lui aussi, a dit son soutien à « l'intégrité territoriale de l'Ukraine », comme le Gabon, troisième membre africain, qui a, lui aussi, a voté la résolution condamnant « l'agression » russe et appelé à un cessez-le-feu immédiat.