Atelier d’information et de sensibilisation de l’ARSÉ : Outiller les participants sur les droits et obligations des usagers du service public de l’énergie
L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSÉ), en collaboration avec la Banque mondiale, l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Africaine de Développement (BAD), organise du 14 au 15 mars 2022, au Palais des Congrès de Niamey, un atelier d’information et de sensibilisation des usagers du service public de l’énergie sur leurs droits et obligations. C’est le Directeur Général de l’ARSÉ, M. Ibrahim Nomao qui a précidé de cette rencontre en présence de plusieurs invités.
Pour le Directeur Général de l’ARSÉ, M. Ibrahim Nomao, il s’agit pour l’ARSE à travers cet atelier, d’informer et de sensibiliser les usagers du service public de l’énergie sur leurs droits et obligations. Cet atelier, se veut être un cadre d’information et d’échanges entre l’ARSÉ et les usagers du service public de l’énergie. Il vise essentiellement comme objectif une meilleure compréhension, par ces usagers, de leurs droits et de leurs obligations, d’une part et des missions et rôles de l’ARSÉ, d’autre part. «Au cours de ces assises, diverses thématiques et animations, portant sur les droits et obligations, les relations entre clients et opérateurs et les missions de l’ARSÉ, seront présentées», a précisé M. Nomao. Le DG de l’ARSÉ a donc exhorté les participants à accorder beaucoup d’intérêts aux différentes présentations et discussions, en vue de tirer le maximum d’information sur le sujet de l’atelier. Il a souhaité qu’au terme de deux jours de travaux, les participants repartent avec une meilleure compréhension sur les aspects des droits et obligations des usagers des services publics de l’énergie et sur les rôles et missions de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie.
Le DG de l’ARSE a rappelé que plusieurs réformes ont été engagées, traduisant la volonté de l’Etat de redynamiser les activités marchandes. «Ces réformes ont abouti à l’émergence de nouveaux acteurs, parmi lesquels, les organes de régulation. Pour le cas du secteur de l’énergie au Niger, cela a été marqué par la création de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSÉ), par la loi N° 2015-58, du 2 décembre 2015, modifiée et complétée par la loi N° 2020-060 du 25 novembre 2020», a-t-il déclaré. L’ARSÉ s’est ainsi vue confiée par l’Etat une mission de service public de régulation des activités exercées dans les secteurs de l’électricité et des hydrocarbures segment aval. «A ce titre, l’ARSÉ est chargée, entre autres, de veiller à l’application des textes législatifs et règlementaires, de protéger les intérêts des utilisateurs et des opérateurs, de promouvoir le développement efficace du secteur et d’exercer un pouvoir de contrôle et de sanction, soit d’office, soit à la demande de toute personne physique ou morale, ayant intérêt à agir», a-t-il précisé.
Le DG de l’ARSÉ a ajouté que la mission du régulateur de l’énergie est une mission de contrôle et d’arbitrage, consistant à assurer l’équilibre économique et financier du secteur mais aussi à faire respecter les règles et les termes des conventions des délégataires et de contribuer à rendre le secteur plus performant, harmonieux et attractif. «L’ARSÉ est un organe au cœur des actions entre les acteurs du secteur. Elle est consciente que l’Etat, les opérateurs et les consommateurs, ont tous la même préoccupation, celle de la fourniture d’une énergie de qualité accessible et à un prix abordable», a indiqué l’intervenant.