Lors d’une visite à Ouagadougou au Burkina Faso, une délégation de la CEDEAO a rencontré les autorités de la transition. Après des discussions, l’organisation a indiqué qu’elle n’abandonnera pas le Faso.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a dépêché une délégation dans la capitale burkinabé pour rencontrer les nouvelles autorités dans le cadre de la mise en œuvre d’une transition dans le pays après le coup d’Etat qui a déposé l’ex président Roch Kaboré. Cette visite est le première après que la charte de la transition, consacrant un intérim de de trois ans à la tête du Faso, a été adoptée.
« À la suite du changement intervenu à la tête de l’État, le 24 janvier 2022, la mise en place de la Transition et l’investiture du Président, les chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO nous ont mandatés de rencontrer les nouvelles autorités, même si le Burkina Faso est suspendu des instances de l’organisation », a expliqué la cheffe de la délégation, Shirley Ayorkor Botchway.
Elle a poursuivi sa déclaration en indiquant que « l’autorité (le colonel Damiba, président de la transition, NDLR) a expliqué les raisons pour lesquelles la Transition devrait durer trois ans, notamment la lutte contre le terrorisme et la résolution de la crise humanitaire ». « Le Président Damiba a donné des réponses que nous allons transmettre à la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO », ajoute-t-elle.
« Ce qui affecte le Burkina Faso nous affecte tous. Et ce n’est pas dans ces moments difficiles que la CEDEAO va abandonner le Burkina Faso (…) Les chefs d’État de la CEDEAO ont clairement déclaré que le Burkina Faso ne sera pas abandonné, et que la CEDEAO va accompagner le Burkina dans la mise en œuvre de la Transition », a indiqué Shirley Ayorkor Botchway.