Le ministère de l’Education nationale a procédé hier matin à Niamey, au lancement de la phase d’opérationnalisation de son portail web afin d’intégrer le numérique dans les actions des autorités pour la qualité de l’enseignement au Niger. Les échanges ont été supervisés par le Secrétaire général du ministère, M. Mohamed Zeidane, en présence des représentants de la Banque Mondiale, de l’Unicef et du projet LIRE dont l’appui a permis le financement du portail.
Le portail web du MEN est la concrétisation de la volonté du Gouvernement d’utiliser le numérique pour améliorer les résultats dans l’enseignement-apprentissage, surtout en cette période de crises sanitaire et sécuritaire.
Dans son intervention, M. Mohamed Zeidane, Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, a affirmé que le numérique est un outil sur lequel le ministère fonde des espoirs dans le but d’améliorer les résultats de l’enseignement-apprentissage face aux crises sanitaire et sécuritaire. «Learning Improvement for Result in Education (LIRE) est un projet que nous avons voulu novateur. Et nous l’avons axé en particulier sur le volet soft parce que il
y’a une grande insuffisance dans notre système éducatif, comme vous le savez, qui a besoin d’être refondé à travers toutes les reformes que nous sommes en train d’entreprendre, y compris celles sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication», a rappelé M. Mohamed Zeidane.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, les défis actuels doivent être surmontés «par la mise en œuvre de l’opérationnalisation de tout ce que cette technologie met à notre disposition pour que les enseignements-apprentissages que nous avons s’adaptent aux contextes sécuritaire et sanitaire». Pour y parvenir, le ministère de l’Education nationale et ses cadres comptent sur le nouveau portail numérique qui sera au centre des actions à mener. M. Mohamed Zeidane a remercié le projet LIRE pour son accompagnement, de même que le bailleur de fonds qui est la Banque Mondiale.
Les explications données par le coordonnateur national du projet LIRE, M. AoulaYahaya, ont fait ressortir les différentes étapes ayant abouti à la sélection du consultant par le projet LIRE. Il a précisé que le ministère de l’Education nationale est non seulement l’utilisateur final, mais aussi le bénéficiaire final. Ces dispositions sont déclarées par les parties prenantes «conformes à la méthodologie déclinée dans l’offre technique du consultant et validé par le client». Le coordonnateur national du projet LIRE a invité l’ensemble des parties prenantes, et particulièrement les responsables du ministère, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter au Cabinet sa mission.
A l’issue des débats ouverts aux participants, les deux parties ont validé «sans aucune réserve» les termes du contrat qu’elles ont signé et les attentes mutuelles qu’elles espèrent. Elles ont exprimé leur volonté commune de respecter dans la mesure du possible le micro planning de la mission et l’agenda prévisionnel des rencontres des instances mises en place par la gouvernance de la mission. Il est également indiqué qu’une note de lancement sera élaborée par le consultant et que ce document contractuel s’impose aux deux parties qui l’ont signé.