Au total, 9.121 personnes ont été interpellées et 350 armes saisies, depuis avril 2021 au Niger, par les Forces de défense et de sécurité (FDS) au cours de leurs différentes patrouilles dans le cadre de la lutte contre l'insécurité sur le territoire national, a déclaré lundi le ministre nigérien de l'Intérieur Hamadou Adamou Souley.
"L'effectivité de ces patrouilles quotidiennes de présence et de dissuasion, a permis également de saisir environ 50.000 munitions, 325 kilos de chanvre indien, 59.000 comprimés de stupéfiants", selon M. Souley.
Il a précisé que dans le cadre de ces "patrouilles départementales, régionales, frontalières et mixtes effectuées régulièrement par les FDS, le ministère a injecté 4,2 milliards de FCFA (6,9 millions de dollars), en raison de 350 millions de FCFA (581.000 dollars) par jour".
Le Niger subit dans certaines de ses parties frontalières les exactions des organisations terroristes dont les groupes armés et autres bandits qui contrôlent le Sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, des groupes terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements basés dans le septentrion malien, et le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est).
A cela est venu s'ajouter depuis plus de deux ans un nouveau foyer d'insécurité dans l'extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des "trois frontières" (Niger-Mali-Burkina Faso) entretenu par d'autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.