Au Niger, la Cour des comptes a rendu public son rapport annuel pour 2021. La Cour est notamment chargée de contrôler les opérations de l’État, collectivités territoriales et les établissements publics. Le document de 300 pages a été remis au président Mohamed Bazoum la semaine dernière.
Le rapport pointe d’abord des dysfonctionnements et irrégularités dans la conduite des opérations de l’État. Par exemple, l’existence de soldes anormaux dans certains comptes, ou des dépenses sans base légale. Dysfonctionnements aussi dans la gestion des collectivités territoriales et des sociétés publiques contrôlées cette année.
La Cour se penche par ailleurs sur les comptes annuels des partis politiques et sur leurs comptes des élections. Selon son premier président, Narey Oumarou, « rares sont les partis qui ont produit les comptes des élections ». Et même quand ils l’ont fait, la Cour n’a pas été en mesure de se prononcer sur leur régularité et leur sincérité.
Par ailleurs, certaines personnalités, notamment les membres du gouvernement, sont tenues de déclarer leurs biens. Certains ne l’ont pas fait dans les délais, d’autres n’ont tout simplement pas « daigné le faire », indique la Cour des comptes.... suite de l'article sur RFI