Le Niger, candidat volontaire pour organiser la COP 17 (conférence des parties) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).
Si la COP sur le climat est très bien connue, celle sur la désertification par contre l’est moins. Pourtant, elle porte un enjeu aussi crucial qu’est la dégradation des terres que l’ONU chiffre à 40% dans le monde.
Arrivé hier en terre ivoirienne, le Président Nigérien a été reçu en audience par Ibrahima Thiaw, Secrétaire Exécutif de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. L’occasion pour Mohamed Bazoum de proposer son pays comme candidat à la tenue de la COP17.
D’autres sujets ont été abordés par les deux officiels notamment la contribution du Niger dans la lutte contre la désertification à travers le CILSS (Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel) et le l’expertise reconnue du Centre régional de recherche AGRHYMET basée à Niamey dans son soutien dans le domaine la production agricole et la sécurité alimentaire au Sahel.
Le thème retenu pour cette 15ème COP est «Terre. La vie. Héritage : de la rareté à la prospérité », un accent mis donc sur la durabilité des terres pour les générations présentes et futures.
« La Conférence portera une attention particulière à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres face aux impacts du changement climatique et la lutte contre l’augmentation des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt, » informe la CNULCD.
C’est la première fois que la COP sur la désertification démarrée ce matin a lieu en Afrique. Un continent qui veut réussir son gigantesque projet de la Grande muraille verte destiné à restaurer 100 millions d’hectares de terre aride sur le continent d’ici 2030 sur une bande de 8.000 km allant du Sénégal à Djibouti. La COP15 prendra fin le 20 mai prochain.