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Le Niger devrait connaitre un taux de croissance de 5,2% en 2022, selon la Banque Mondiale

Publié le jeudi 12 mai 2022  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Siège de la Banque Mondiale
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Une croissance économique de 5,2% est attendue au Niger d’ici la fin de l’année 2022. C’est une prévision que la Banque Mondiale a rendue publique ce mercredi 11 Mai 2022 à travers un rapport.

Cette croissance qui repose sur plusieurs évolutions positives, dont le retour à une saison agricole moyenne et une amélioration progressive de la situation sécuritaire, aura entre autres conséquences, la diminution de la pauvreté qui devrait reculer de 0,8 point de pourcentage pour atteindre 41 % en 2022, selon cette source.

Le nombre de pauvres devrait néanmoins augmenter de 200 000 personnes et atteindre 10,7 millions en 2022 en raison de la croissance démographique rapide.

Le rapport, qui est axé sur la mise à jour de la situation économique du Niger, se veut comme une analyse approfondie des performances de l'économie nigérienne au cours de l'année écoulée tout en proposant des recommandations pour surmonter les principaux défis auxquels le pays sera confronté.

« La croissance du PIB en 2021 a ralenti à 1,4 % en raison des chocs sécuritaires, sanitaires et climatiques qui ont affecté le pays. Ceci a entrainé une contraction du PIB par habitant de 2,3 % et une augmentation de 1,4 point de pourcentage du taux d'extrême pauvreté à 41,8 % avec le nombre de personnes extrêmement pauvres passant de 9,8 millions à 10,5 millions », rapporte un communiqué de la Banque.

« La combinaison de la pandémie de COVID-19 avec les crises climatique et sécuritaire a eu un impact particulier sur les indicateurs de santé du Niger. Une proportion importante et croissante de la population nigérienne est en mauvaise santé. La restauration des priorités de santé publique et la reprise de la croissance économique sont des conditions essentielles pour financer durablement l'augmentation des dépenses de santé et obtenir de meilleurs résultats sanitaires », souligne le rapport de l’institution financière mondiale.

MSB/AS
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