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Réhabilitation des sites miniers: « Le Burkina Faso va à l’école du Niger »

Publié le samedi 21 mai 2022  |  burkina24.com
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© Autre presse par DR
Mines du Liptako
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Le Ministre des Mines et des Carrières, Jean Alphonse SOME, a présidé l’atelier de partage d’expériences de la compagnie minière d’Akouta (COMINAK) du Niger avec le Burkina Faso. Organisée par la Chambre des mines du Burkina, la rencontre vise à renforcer les capacités des acteurs miniers sur la Réhabilitation des sites d’exploitation.

Si la contribution du secteur minier aux recettes d’exportation et au budget de l’Etat est indéniable, force est de constater que la gestion de l’après-mine n’est pas toujours chose aisée. Certaines mines du Burkina Faso sont proches de leur fin de vie et il faut envisager des actions qui permettront la réhabilitation des sites d’implantation.

Avec une quarantaine d’années d’expérience dans l’exploitation minière, la République du Niger peut apporter un soutien important à notre pays sur la question, selon le Ministre Jean Alphonse SOME. « C’est normal que nous allions à l’école du Niger. Etant donné également que nous sommes des pays frères, nous profitons de leurs expériences », a-t-il souligné.

Après son exploitation, a assuré le Chef du département en charge des mines à cet atelier, le site d’extraction de minerais peut être utilisé à d’autres fins. En effet, a déclaré Jean Alphonse SOME : « Lorsque l’arrêt d’exploitation d’une mine est programmé, l’espace de la mine présente un beau visage qui et peut être utilisé pendant de très longues années. » C’est le cas de la mine d’uranium d’Akouta au Niger exploitée par la société COMINAK pendant 47 ans et en arrêt depuis le 31 mars 2021.

Le temps d’une journée, les participants à cet atelier, une centaine, vont échanger autour des aspects techniques, environnementaux, sociaux et économiques du processus de réaménagement du site de la COMINAK pour s’en inspirer. Cet atelier sera aussi l’occasion pour les Burkinabè et les Nigériens d’entrevoir la poursuite de la collaboration et établir une feuille de route de la partie burkinabè dans le processus de mise en œuvre du réaménagement et de fermeture des sites la miniers.
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