Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mohamed Bazoum : « les Occidentaux doivent prendre plus de risques dans le Sahel »

Publié le samedi 21 mai 2022  |  actuniger.com
Le
© Présidence par DR
Le Conseil des Ministres du Jeudi 19 Mai 2022
Jeudi 19 Mai 2022. Niamey(Niger). Conseil des Ministres sous la Présidence de son S.E.M Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l`Etat du Niger
Comment


Dans un entretien exclusif qu'il a accordé aux médias français, "La Croix" et à "L’Obs", le président Bazoum Mohamed a indiqué que le G5 Sahel, dont le Mali vient d’annoncer son retrait, "est mort". Le chef de l'Etat a également plaidé pour un engagement massif et plus résolu des forces partenaires françaises et européennes contre les groupes armés terroristes au Sahel. Il aussi plaidé auprès du président français une présence plus conséquente de Barkhane ainsi que de l'armement pour les forces nigériennes.

Zeyna transfert argent bis

Dans le long entretien qui a été mis en ligne cette semaine par les deux médias, le Président Bazoum a estimé que "le G5 Sahel est mort". Selon le Chef de l'Etat, depuis le second coup d’Etat au Mali, "Bamako est dans une fuite en avant qui l’isole en Afrique et nous prive d’une stratégie concertée et coordonnée pour lutter contre le terrorisme". Il a en ce sens indiqué que "le départ de la France du Mali, alors qu’elle est un partenaire majeur, nous empêche désormais de coordonner nos actions".

Pour le Président, l’isolement du Mali en Afrique de l’Ouest est une mauvaise chose pour la sous-région. " L'isolement de Bamako en Afrique de l'Ouest est une mauvaise chose pour toute la sous-région", a -t-il déclaré aux journalistes avant d'ajouter que "si ce pays était dans une situation normale, nous serions en mesure de développer notre coopération en relation avec Barkhane".

Le Président nigérien a, par ailleurs, indiqué que les forces maliennes ne remplissent pas leur mission dans la zone dite « des trois frontières », ajoutant que « notre frontière avec le Mali est sous la coupe de l'Etat islamique au grand Sahara car Bamako n’a pas investi les postes avancés dans cette zone. »

Sur la situation au Niger et dans le Sahel, le chef de l'Etat a plaidé pour un engagement massif et résolu des forces françaises (Barkhane) et européennes (Takuba). « Les Occidentaux en opération prennent trop de précautions. Ils doivent consentir à un peu plus de sacrifices et ne pas être hantés par les pertes. ». Il a en ce sens dit attendre du président français Emmanuel Macron, qui entame un second mandat, « une présence de Barkhane plus conséquente et plus d’équipements pour nos armées. ».

Dans l'entretien, qui a été réalisé à Niamey il y a quelques jours, le chef de l'Etat a également rejetté en bloc les critiques contre les bases étrangères au Niger. Selon le Président Bazoum, les populations sur le terrain ne manifestent aucun problème avec ça et tout ce qu'elles veulent, c'est que la présence des Occidentaux contribue à lutter efficacement contre les terroristes.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires