Le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a présidé, ce lundi 30 mai 2022, au lancement officiel des épreuves des examens du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) pour lesquels 5636 candidats répartis dans 14 jurys sont en course.
Dans une interview accordée à la presse juste après le lancement, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a déclaré qu’il venait de lancer ‘’ensemble avec les candidats, les épreuves écrites des examens dans le cadre des examens du CAP qui sanctionnent la fin du cycle’’.
‘’Nous nous réjouissons des conditions du démarrage de cet examen’’ a-t-il fait savoir tout en soulignant que ‘’ sur l’ensemble du territoire, 14 jurys sont opérationnels avec un effectif de 5636 candidats dont 41% de filles’’.
Au Ministre Kassoum Moctar de préciser que ‘’ c’est la dernière fois que nous allons organiser le CAP. Désormais le diplôme qui va sanctionner ce cycle sera un Brevet d’Enseignement Technique (BET) pour donner plus de possibilité à ces jeunes d’apprendre d’avantage et d’améliorer véritablement leurs connaissances dans les diverses filières qu’ils auront choisies’’.
Quant au CAP, a-t-il poursuivi, ‘’nous allons l’organiser certainement dans d’autres filières et dans d’autres dispositifs comme le CFPT que nous avons au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle‘’.
‘’Toutes les conditions sont réunies dans l’ensemble, et nous espérons que tout va se passer dans les meilleures conditions ‘’ a, enfin, espéré le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.
Selon Elhj Idi Abdou, le jury qu’il dirige est ‘’composé de 6 filières à savoir bâtiment, électricité-auto, mécanique-auto, menuiserie-bois, mécanique générale et plomberie, avec un effectif de 254 candidats, dont 20 filles représentant un pourcentage de 7,4 .’’
En ce qui concerne le taux des filles ‘’ on constate un progrès par rapport aux autres années et nous les invitons à plus s’y intéresser’’ a-t-il relevé.
‘’Nous lançons un vibrant appel aux autorités de créer les conditions pour que l’enseignement professionnel et technique puisse répondre aux besoins du pays, parce qu’il ne peut y avoir de développement d’un pays sans la technologie’’ a martelé Eljh Idi.
Il a, à cette occasion, rappelé que tous ces élèves, candidats aujourd’hui, viennent dans le centre de formation avec ‘’le niveau CM2, et font 4 ans de formation, ce qui correspond au niveau BEPC, et avec leur niveau, ils peuvent déjà servir sur le terrain’’.
‘’Nous souhaitons donc que l’Etat crée les conditions pour que ce niveau d’enseignement puisse trouver ses lettres de noblesse, parce que l’émergence passe par l’enseignement technique et la formation professionnelle. Il faut donc équiper les ateliers pour que le produit de ce centre-là puisse être un produit de qualité sur le marché de travail, par conséquent, le taux de chômage réduira’’ a-t-il préconisé.
Selon toujours Elh Idi Adbou, et contrairement à ce que les gens pensent, ‘’l’enseignement technique c’est un niveau d’enseignement comme tous les autres, pas une industrie des manœuvres, c’est par là on devient intérieur, technicien supérieur et bien d’autres ’’.
Pour cela, il a invité les journalistes, qui sont considérés comme la voix du peuple, à sensibiliser non seulement la population pour qu’il ait plus d’élèves à la formation professionnelle, mais aussi sensibiliser l’Etat pour mettre les moyens afin que le produit soit de qualité.