La junte a proclamé le 13 mai dernier l'interdiction «jusqu'aux périodes de campagne électorale» de toute manifestation sur la voie publique «de nature à compromettre la quiétude sociale et l'exécution correcte des activités» pendant les trois ans censés précéder un retour des civils au pouvoir. Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a exhorté lundi les militaires guinéens à rétablir le droit de manifester. Les autorités ont opposé une fin de non-recevoir à cette demande, dans un communiqué lu mardi soir à la télévision d'Etat.
Avec notre correspondante à Conakry, Mouctar Bah
« Le CNRD et son président (le colonel Mamadi Doumbouya), réitèrent qu’aucune marche ne sera autorisée aussi longtemps que les garanties d’encadrement ne seront pas réunies ». C’est ce communiqué qui a provoqué l’ire de la classe politique et de la société civile qui n’entendent pas se plier aux injonctions des autorités militaires de la transition guinéennes.... suite de l'article sur RFI