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Après avoir quitté la barque nauséabonde de la renaissance sous Issoufou : Certains milieux du pouvoir dégainent et vilipendent Omar Ladan Tchana

Publié le jeudi 2 juin 2022  |  nigerdiaspora
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© Autre presse par DR
Le ministre d’Etat, M. Omar Hamidou Tchiana
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L’Opposition nigérienne parle peu, après ses vives et violentes contestations des résultats de la dernière présidentielle. Depuis elle s’était mise en hibernation, invisible et sans voix, terrée dans les profondeurs de ses silences agaçants. Suite à l’appréciation divergente qu’elle avait en son sein de la réaction violente de ses militants, ne pouvant l’assumer quand même c’était elle qui disait à qui veut l’entendre que jamais elle ne laissera personne lui voler sa victoire, elle ne put accorder ses violons, marchant – ou plutôt assoupie – en rangs dispersés, irréconciliables. Alors qu’un camp préparé et mis en scelle avec les premières paroles de l’Opposition en ces moments trop guerrière, un autre devenu sage, opta, lui, pour le règlement du contentieux électoral par la voie judiciaire pourtant peu crédible pour l’Opposition même tant du point de vue des juridictions nationales que supranationales notamment celles de la CEDEAO à laquelle elle recourait. Profitant de cette scission en son sein, le pouvoir de Bazoum Mohamed qui a conscience de ses fragilités, réussit à fragiliser une opposition pourtant redoutable car très portée par un peuple qui aspirait à un réel changement devenu l’enjeu central des dernières élections. Ses quelques sorties ne purent jamais rassurer mais pour autant, personne des acteurs majeurs, si ce n’est Ibrahim Yacoubou, ne renonce à l’Opposition car reconnaissant toujours la victoire de Mahamane Ousmane à qui, au nom d’une adversité séculaire avérée, Issoufou arrachait le pouvoir par un braquage électoral désormais inscrit dans les livres de Guinness à travers ses répertoires mondiaux en matière électorale.

D’ailleurs, depuis toujours, le problème de cette opposition est dans son incapacité à mener une communication efficace, manquant pour un tel métier de talents disponibles pour s’en charger. Mais depuis des jours, après que le Secrétaire Général du Moden Fa Lumana reprend peu à peu la communication, l’on ne pouvait entendre qu’une seule voie, celle d’Omar Hamidou dit Ladan Tchana qui est désormais la seule voix audible des adversaires du régime actuel. Depuis des semaines, il ne rate aucune occasion pour charger le nouveau pouvoir et sa parole est d’autant devenue dérangeante qu’on ne la supporte plus si bien qu’on peut entendre, sur les réseaux sociaux quelques soldats errants du régime sur cet espace virtuel pour le rouer de calomnies, d’injures même à la limite. Le but visé, on l’aura compris, n’est pas moins qu’une tentative de saper le moral à un homme qui croit à son combat et à ses choix politiques.

Une campagne vaine de démotivation visant Ladan Tchana…

Après avoir réussi, abusant de sa vulnérabilité alimentaire, à ranger Kiiskin Kasa de son côté avant que ne tombe le verdict de la Cour de la CEDEAO appelée à trancher et à vider le contentieux électoral qui l’oppose à Mahamane Ousmane et ses soutiens, le régime, tentant de saper le moral à cet homme qu’on ne peut avoir par le confort tentant qu’on exhibe en appât pour rallier à sa cause des adversaires politiques affamés, l’on ne peut user que de cette trouvaille qui a pourtant montré ses limites et qui consiste à user de mensonges et de complots, pour détruire des hommes, en trouvant le moyen de leur trouver des ennuis judiciaires avec lesquels ils pourront les trimballer, les harceler, leur nuire politiquement.
La parole devenue trop blessante pour des gens qui savent désormais qu’ils ont fait à tous le mal, devenait aussi insupportable et les Renaissants ne peuvent pas comprendre qu’au lieu d’un autre, c’est cet homme qui joue plus le rôle d’opposant intrépide avec des discours trop dérangeants. C’est après avoir composé avec le PNDS qu’Ormar Hamidou dit Ladan Tchana a choisi de s’en aller, déçu d’une gestion cahoteuse à l’antipode de l’équité et de l’éthique et des valeurs qui fondent la démocratie et la bonne gouvernance. Il assume son choix de partir de la renaissance et de sa puanteur pour devenir aujourd’hui une des voix les plus écoutées et les plus vexatoires à dénoncer sans gant sa gestion calamiteuse. L’activisme des ouvriers du régime sur les réseaux sociaux vise à faire douter de la probité de l’homme, à le classer au rang de ceux qu’il dénonce et dont il dit les méchancetés. Mais ils oubliaient que si eux venaient en politique pour « se chercher », lui en avait une passion de servir l’homme car pour connaitre le confort – au Niger on le sait par la famille dont il peut se réclamer – il ne peut avoir besoin de ce détour avilissant.

Il remet alors à leur place les médisants à ses trousses…

Ladan Tchana est un homme tranquille. Intellectuellement, matériellement. Il ne peut avoir besoin de se prostituer politiquement, de vendre son âme, de renoncer à son honneur quand le destin lui fit la chance que l’on sait. Il n’est donc qu’étonné de voir la meute d’insulteurs publics dressée à le suivre pour verser sur son nom un venin qui ne peut l’atteindre et le détruire. Ainsi dit-il dans une réplique à cette campagne de haine sur les réseaux sociaux : « J’ai été informé d’une publication tendancieuse d’un conseiller du Premier Ministre relative à une lettre de la Régie d’Assistance en escale (RAE) relative à un appui au Ministère des Transports dont j’avais la charge à cette période, dans le cadre de la campagne pour l’élection de notre compatriote Mohamed Moussa, conseiller principal du premier ministre, à la Direction Générale de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne (ASECNA). Pourquoi donc ce conseiller agit-il ainsi ? Le fait-il pour le premier ministre dont il est le serviteur, ou bien faut-il juste voir là le zèle d’un homme qui veut faire croire à Mohamed Bazoum, malgré quelques malentendus qu’on soupçonne entre les deux pôles de l’Exécutif, que la primature bosse bien à plaire au président de la République de plus en plus méfiant de certains milieux défaitistes du PNDS ? Omar Hamidou dit Ladan Tchan profitera d’ailleurs pour rétablir des vérités à dessein contrefaites et nuire à la réputation d’un homme dont ils ne supportent plus les critiques de plus en plus acerbes. Il dit la vérité qui blesse, qui dérange, qui fâche. C’est son rôle et dire qu’il aura en d’autres temps composé avec la Renaissance ne changera rien à cette option.

Contre le mensonge des malveillants, la vérité des Justes…

Omar Hamidou se définit comme un serviteur de l’Etat, un homme qui croit en l’Homme pour savoir le servir et défendre ses droits. Ceux qui venaient au pouvoir pour voler et piller, ne peuvent pas avoir une telle conception très noble de la politique. Les Nigériens l’ont compris. Hélas après d’énormes dégâts causés par un socialiste de contrebande, pilleur. C’est en se servant d’une lettre dont ils peuvent trafiquer le continu que des hommes de l’entourage du premier ministre tentent de nuire à la réputation de l’ex-ministre des mines. Et réagissant aux accusations qui lui sont faites sournoisement, Omar Hamidou dit Ladan Tchana répond sans ambages à ses détracteurs. Ainsi apprend-on que c’est dans le cadre de la campagne pour faire élire notre compatriote Mohamed Moussa à la tête de l’ASECNA qu’il a été amené à gérer le processus en tant que ministre de tutelle. Aussi, apprennent-ils pour leur compte, puisqu’eux, au nom de l’intérêt de l’Etat ne peuvent jamais le faire, n’ayant que le sens du profit vis-à-vis de la responsabilité politique, qu’au lieu de profiter de fonds mis à disposition – et qui ne suffisent même pas – qu’il a été amené à donner de son argent pour aider dans la mission qu’il juge importante pour le pays et pour son image. Comment ses détracteurs ne puissent-ils pas se regarder, humiliés, quand il dit dès l’entame de sa réponse : « A mon retour de quelques déplacements dans certaines capitales, effectués à mes frais… », j’ai pu me rendre, imagine-t-on de sa part, la délicatesse de la mission. Or, le ministre qu’il est, ne doit pas échouer pour notre fierté commune contrairement à ceux qui, comme dans l’affaire d’Africar, peuvent faire perdre à l’Etat, gravement, sans en avoir le remord, de gros sous. Mais comment faire pour une mission aussi importante quand les fonds consentis ne sont pas suffisants et qu’en même temps, un tel alibi ne saurait servir à se dérober d’une confiance que le président de l’époque plaçait en lui ? Il nous apprend d’ailleurs, pour ne pas trahir cette mission et rester fidèle à son éducation autant qu’à son sens de l’Etat, que « le montant a été utilisé dans le cadre exclusif de cette campagne ». L’engagement est immense pour donner aussi une visibilité à notre diplomatie et notamment quand, précise-t-il « […] ce montant [récolté auprès de certaines sociétés] n’a pas couvert le budget et qu’il a fallu le concours d’autres institutions, du candidat et [s]a contribution personnelle de plus de dix millions à cette campagne, ce dont Mohamed Moussa peut témoigner ». Que cherche-t-on alors ? Des poux sur un crâne rasé ?

Un homme qui assume ses responsabilités sans fanfare

N’eut été cette campagne, sans doute que personne ne pourra apprendre ce que, dans la discrétion, Omar Hamidou, alors ministre des mines, avait fait, utilisant ses propres moyens dans des missions de l’Etat, quand d’autres s’en servent à s’enrichir et c’est eux qui veulent donner la leçon ! Chiche. Et au lieu de saluer l’homme, il y en a qui lui cherchent noise. C’est quand même « Grâce à [s]a stratégie, [que] le 11 novembre 2016, le Niger a gagné dès le 1er tour face aux candidats du Cameroun, du Congo, du Gabon, et de la Guinée Equatoriale dont certains avaient plusieurs milliards de francs cfa de budget » pour le même objet. Avec peu, c’est lui qui triomphe et fait triompher le candidat du Niger. Ce que du reste, à l’époque, le président finit par lui reconnaitre. Ainsi, rapporte-t-il, « Le Président Mahamadou Issoufou m’a félicité en conseil des ministres en précisant que c’était ma victoire car plusieurs pays ont voté pour nous en raison de mes relations personnelles ». Voilà donc un carnet d’adresse qui sert à aider le pays pas à piller le pays comme certains du camp adverse en ont l’habitude.

Et sûr de lui, il met en garde !

Les allégations mensongères de ses détracteurs ne l’ébranlent pas pour autant. Et l’homme reste serein, demandant à ces derniers de porter leur regard sur eux-mêmes, si sales et si compromis dans moult affaires. Aussi dira-t-il : « je répète à Mohamed Bazoum de dire à ses sbires qu’ils chercheront en vain un dossier de malversation me concernant, et que réchauffer un document, qui avait été publié en 2017 par un journal de la place à la demande d’un baron du PNDS Tarraya ne peut pas me salir ». N’est-ce pas d’ailleurs que si dans sa gestion, il y avait de quoi s’en prendre à lui pour lui faire payer son insoumission et son indépendance d’esprit depuis qu’il a décidé de quitter la barque nauséabonde de la renaissance sous Issoufou, on n’allait pas attendre ce moment pour vouloir lui faire cette fête. Comme dans le cas de Hama Amadou, ne pouvant pas trouver de quoi le confondre dans sa gestion de plusieurs décennies, la trouvaille malsaine a été d’aller dans sa famille pour calomnier et porter l’opprobre sur sa réputation d’homme d’Etat accompli que reconnaissait pourtant Issoufou Mahamadou. Et comme pour dire qu’il n’est pas un mange-mil et qu’il ne l’a jamais été – et ceux qui veulent l’accabler le savent bien – il a cette parole tranchante : « Je ne mange pas de ce pain-là ».

Ceux qui cherchent à le salir n’y arriveront jamais. C’est la certitude et la promesse que Ladan Tchana donne d’ailleurs aux voix malveillantes qui se servent d’espaces virtuels pour lui nuire. C’est peut-être le métier pour lequel ils sont payés, pour lequel ils doivent leur pain quotidien. Comme Hama Amadou qui laisse à une certaine presse peu inspirée et sans esprit à le blâmer sans arrêt pour trouver à manger et à exister en trouvant des lecteurs qui se nourrissent de mensonges et de propos malveillants, il rassure : « […] vous tirez une fois de plus en l’air. Et je vous conseille de ne pas ouvrir la saison des boules puantes, car je vous assure en la matière, même si je n’en suis pas adepte, je ne suis pas non moins dépourvu de dossiers explosifs.

». Comprendre qui pourra. Le voleur qui crie au voleur…

Comment peut-on salir ce qu’on a pourtant cherché à avoir par tous les moyens ? Si certains hommes n’avaient pas été importants, ces socialistes, pouvaient-ils tout mettre à les débaucher et à les avoir dans leur camp ? Ils avaient voulu avoir Hama Amadou et après Ladan Tchana parce qu’ils leur reconnaissaient des valeurs. Malheureusement, ils ne leur ressemblaient pas pour être compatibles, mériter leur amitié politique et communier plus durablement.

Or l’insulte ne les ramènera pas dans un camp qui joue contre le Niger, qui joue à détruire le Niger et qu’eux avaient, de manière libre, quittaient.

Par Waz-Za
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