Le géant français du nucléaire Areva a été mis en examen lundi pour "blessures involontaires" dans l'enquête à Paris sur l'enlèvement en 2010 de cinq Français au Niger, revendiqué par l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
Les juges d'instruction français reprochent à Areva, devenue Orano, d'avoir sous-évalué le risque d'attaques d'Aqmi contre le site d'extraction d'uranium d'Arlit dans le nord du Niger et de ne pas avoir mis en place les mesures de sécurité adaptées pour les salariés du groupe, de ses filiales, et de ses sous-traitants.
Le magistrat chargé de cette information judiciaire, ouverte au pôle antiterroriste depuis 2013, estime également qu'Areva a ignoré les avertissements sur les défaillances du système de protection et la menace terroriste.... suite de l'article sur France 24