La disponibilité du sang et des produits sanguins a été toujours une préoccupation des responsables des structures sanitaires du Niger en général et du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) en particulier. C’est dans cette optique qu’une campagne de plaidoyer a été organisée pour mobiliser la communauté nationale en vue d’accomplir ce geste simple mais nécessaire qui contribue à sauver des vies. Hier, dimanche 12 juin 2022, c’est le Président de la République Mohamed Bazoum en personne qui s’est prêté à l’exercice à la Résidence où une équipe du CNTS est allée recueillir le sang donné par le Chef de l’Etat afin de montrer l’exemple et appeler, par la même occasion, les citoyens à faire le même geste.
A travers ce geste hautement symbolique, il s’agit pour le Président de la République de donner l’exemple tout en incitant la population à se mobiliser pour accomplir ce geste à l’occasion de cette campagne de plaidoyer en faveur du don de sang.
Peu après avoir fait don de son sang, le Chef de l’Etat a souligné toute l’importance de cet acte. «Je voudrais que les citoyens nigériens comprennent que la vie d’aujourd’hui est organisée de façon qu’on a besoin dans les services de santé, les services hospitaliers en particulier d’une banque de sang susceptible de faire l’objet d’une exploitation immédiate en cas de besoin», a-t-il relevé.
Pour cela, a ajouté S.E. Mohamed Bazoum, il faut que tout le monde soit volontaire pour donner du sang de façon à le stoker à ne pas perdre de temps quand il y a un accident et qu’il y a un besoin urgent. «Ce qui se passe le plus souvent, c’est auprès de la famille du concerné qu’on court de gauche à droite et il arrive que des vies soient perdues pour cette raison. Or si on a du sang stocké là où il faut, c’est-à-dire au CNTS, on peut l’utiliser immédiatement et sauver des vies», a déploré le Chef de l’Etat.
Pour le Président de la République, donner son sang, c’est contribuer à sauver une vie. «Je ne pense pas qu’il ait une prescription de la religion plus forte et plus rétribuée que de donner la vie à quelqu’un», a-t-il ajouté. «En effet, lorsqu’il n’y a pas de raison qui l’interdise, un bon musulman doit pouvoir donner son sang et je voulais donner cet exemple là et être crédible aux yeux de mes concitoyens pour leur lancer cet appel qui consiste à leur demander de faire la même chose que moi et c’est ainsi seulement que nous nous aiderons», a conclu le Président de la République.