À l’instar de la Communauté Internationale, le Niger a célébré hier 26 Juin 2022, la 35ème Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue sous le thème « relever les défis que pose la drogue dans les situations de crises humanitaires et sanitaires ». Cette journée, au-delà de l’engagement international qu’elle présente, vise également à mobiliser et à conscientiser les populations face à l’abus des drogues, à encourager les jeunes à penser d’abord à leur santé, en abandonnant l’usage de la drogue, source de psycho-dépendance aux conséquences souvent irréversibles. A la veille de cette journée, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a livré un message.
Selon le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, M. Antonio Guterress, ce thème met en exergue les conséquences des problèmes liés à la drogue sur les crises sanitaires et humanitaires. A ce propos, le ministre de la Justice a fait remarquer que c’est sous l’emprise de la drogue que les terroristes agissent pour commettre les crimes les plus odieux. « Or, le Niger vit les affres et les conséquences du terrorisme en dépit de la lutte implacable que mène l’Etat. C’est pourquoi, le gouvernement s’est résolument engagé à redoubler d’efforts dans la lutte contre l’abus et le trafic de drogue », a affirmé le ministre de la Justice.
En abordant les défis liés aux drogues en temps de crises sanitaires et humanitaires, « l’organisation des Nations-Unies offre à la Communauté Internationale en, général et aux citoyens nigériens en particulier, une occasion d’approfondir la réflexion sur les conséquences sanitaires et humanitaires liées à l’abus et au trafic de la drogue dans les zones d’insécurité et les camps de réfugiés », a-t-il ajouté.
Au plan national, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a dit que l’évaluation du phénomène montre que les drogues les plus connues des populations restent le Diazépam, le Tramadol ainsi que le Chanvre Indien. Aussi, « il a été démontré que les jeunes constituent la couche sociale la plus exposée aux risques de l’abus et du trafic de drogue dans notre pays. C’est fort de cela que le gouvernement a adopté plusieurs mesures aussi bien répressives que préventives pour lutter efficacement contre ce fléau », a-t-il souligné.
Cependant, le ministre de la Justice, Garde des sceaux a reconnu que tant que le Niger n’aura pas atteint le taux zéro consommation de drogue, des mesures adéquates continueront à être prises pour prévenir et réprimer non seulement la consommation, mais également la vente des drogues et de toutes substances illicites, afin de préserver la santé, voire la vie de nos concitoyens les plus vulnérables, notamment les femmes et la jeunesse. « Ainsi, la population en général, et la jeunesse nigérienne en particulier doivent accompagner les efforts que mène le gouvernement dans la lutte contre l’abus et le trafic de drogue car, ce fléau nuit dangereusementà la santé humaine, fragilise l’économie et crée l’insécurité », a-t-il conclu.