La tabaski est célébrée, ce samedi 9 juillet, au Niger. Lors de cette fête musulmane, les familles partagent un mouton sacrifié le jour même. Au-delà de la question des coûts qu'engendrent ces célébrations et qui pèsent sur le budget des familles, plusieurs organisations de la société civile nigérienne alertent sur la consommation excessive de bois pour les grillades.
Dans ce pays sahélien menacé par la désertification, ces ONG ont lancé une campagne pour inciter les Nigériens à changer leurs habitudes et les sensibiliser à l'importance de la préservation de l'environnement.
« Notre campagne s’articule autour de quatre messages : réduire l’utilisation du bois lors de la fête de tabaski pour les grillades, en faisant des grillades collectives ; utiliser des alternatives au bois-énergie ; inviter nos concitoyens à planter un arbre pour chaque mouton égorgé et dire zéro grillades car on peut bel et bien célébrer tabaski sans griller le mouton », nous explique Sani Ayouba, responsable des Jeunes volontaires pour l'environnement du Niger et coordinateur de la campagne « Tabaski écolo », joint par Magali Lagrange du service Afrique.