Ah La Roue de l’Histoire ? Un journal si prisé à l’intérieur et à l’extérieur du pays, un journal impartial et apolitique, s’est laissé berné par méconnaissance, par une clique d’individus irresponsables, sans respecter la déontologie de l’information consistant à vérifier les informations avant de les publier. Pourquoi ce décalage ?
Nous savons que ces signataires et leurs complices étaient des candidats au poste de conseiller municipal à 99% rejetés par notre population qui les connaissait mieux et qui ont à un moment ou à un autre abusé de sa confiance. S’agissant de la question du détournement de vivres du village de Dogon Dawa, au lieu de 190 sacs reçus, les documents prévoyaient seulement 30 sacs pour les trois phases de distributions : ref listes des villages bénéficiaires de Garagoumsa du 19/07/2012 reçue de la part du DDA de Mirriah en collaboration avec les membres de l’équipe de la CCA venus de Niamey. Pour la 1ère opération dont ils parlent, le maïs destiné aux villages à mosquée de Juma’a a bien et bel été remis aux différents chefs de villages et ceux de Takiéta directement remis aux Limans concernés : on peut les demander.
Quant aux prétendues personnes à qui on a vendu, je ne l’ai appris qu’à travers leurs écrits. Concernant l’annexe III, le comité départemental n’a respecté que le quota envoyé par la CCA pour les villages cités (réf : voir fiche de répartition ci-jointe). Quant à l’augmentation de 6 tonnes à Dogon Dawa, cela a été décidé suite à la recommandation de la gendarmerie après visite des villages dont Koundoumaoua, car ce dernier n’étant pas administratif ; donc le comité départemental a distribué le tonnage de Koundoumaoua à des villages n’ayant pas reçu mais déficitaires. Le village de Koundoumaoua n’a pas été créé par le comité départemental, mais par la CCA par erreur et son tonnage distribué à d’autres villages déficitaires ne figurant pas parmi les 40 villages retenus qui sont : Dogon Dawa (additif), Angoual Malam, Adouwa, Maïzakara, Angoual Nouhou, Kwatsabari et Tsamiya.
Au sujet des vivres vendus à Niamey (50 à 70 sacs) par l’intermédiaire du conseiller municipal Mato Naira, je ne l’ai su que de leur écrit. A retenir que Mato est un coxeur qui loue les camions pour transporter les vivres des commerçants. Les 7 tonnes dont ils parlent ont été vendues par Ibrahim Mayana Léko, son père et Souley Mayana par l’intermédiaire de Alin Déla. Parlant des associations citées (ANDDH et CODDAE), leurs représentants n’ont reçu que leurs dus pour les efforts fournis pendant 3 semaines autant que les autres membres du comité. Pour l’annexe 6 de leur écrit, ils m’accusaient des malversations, détournements, de trafic d’influence, d’exclusion et d’abus de pouvoir. A ces politiciens à mal de clairvoyance et de décence, je pose la question pour savoir ce qu’ils appellent délinquance ? Y-a-t-il un citoyen de Garagoumsa qui est venu à la mairie à qui j’ai refusé de travailler ?
Y-a-t-il un texte de loi sur la décentralisation que j’ai violé ? Comme ils ont cité certains cas de détournements, je répondrai cas par cas. 1er cas : En 2009, aucun sac de riz n’a été donné au Maire, mais au chef de Canton, certains villageois en concertation avec leurs chefs de villages ont bel et bien donné certaines quantités afin de manifester leur mécontentement vu que ce qui leur est destiné (tonnage), leur est effectivement donné (Toukwitchi) grâce à mon engagement. 2ème cas : quant au mil donné aux conseillers, c’est vraiment ce qui s’est passé, mais c’est avec mes indemnités que j’ai acheté le mil vendu à prix modéré pour appuyer mes collègues en période hivernale pénible. Je continuerai à faire pareil Incha Allah. 3ème cas : En 2009, la somme de deux millions citée, découle d’une manigance administrative car un message nous est envoyé dans lequel était prévu de prélever 12.500 F par tonne pour frais de manutention, gardiennage, transport et remise.
C’est après exécution qu’on nous a demandé de rembourser ce qui nous est dû car le haut niveau a prélevé à notre place ces primes. 4ème cas : la question de la majoration du prix du véhicule n’est autre qu’une invention malsaine car j’avais après délibération du conseil municipal, écrit à trois commerçants pour consultation restreinte et accordé le marché au moins disant qui nous a vendu le véhicule à 9.200.000 F au lieu de 9.950.000 F mentionnés dont nous ignorons leur source. 5ème cas : la violation des règles de passations de marché écrite, découle de l’insuffisance des connaissances de cet auteur en matière des textes prévus à cet effet, mais l’inspection d’Etat récente prouve le contraire de leur affirmation. 6ème cas : depuis toujours, les propriétaires des champs riverains de la ville de Takiéta vendent des parcelles pour habitations puisque le lotissement n’est pas fait :
nous leur avons suggéré pour l’instant de laisser et prévoir des rues d’où l’implication de notre secrétaire permanent de la COFOCOM formé à l’usage du GPS. Mais cette année le conseil a voté le lotissement vu que notre ville est cheflieu du département. 7ème cas : la distribution gratuite ciblée en 2012 a été présidée par le préfet (voir arrêté 007 du 18 juillet 2012). Par conséquent, je me demande comment peut-on détourner alors qu’on n’a pas même accès aux vivres, qu’on ne dirige pas leur distribution : faiblesse d’esprit inconséquent. Finalement les signataires et leurs complices ont donné libre cour à leur ignoble désir de nuire aveuglés qu’ils y sont, sans calculer et mesurer les conséquences.