I–L’Occident dans une tendance de déchéance irréversible et incurable
Tout diagnostic fait, le ‘’syndrome de Gilles de La Tourette‘’ semble avoir atteint certains responsables des pays occidentaux (c’est d’ailleurs en Amérique du Nord et en Europe où la prévalence de cette maladie est de très loin plus élevée que dans les autres régions du monde). Parfois abrégé sous le sigle SGT, il est un trouble neurologique caractérisé par des tics moteurs et vocaux. Ce syndrome a d’abord été considéré comme une maladie neuropsychiatrique rare et associé à la production de mots obscènes (coprolalie), un symptôme qui n’est toutefois présent que dans une minorité de cas. L’association avec une dépression nerveuse, un trouble de panique, un trouble de déficit de l’attention (avec ou sans hyperactivité), un trouble de phobie, un trouble obsessionnel compulsif ou un trouble somatoforme (caractérisé par de multiples plaintes physiques persistantes qui sont associées à des pensées excessives et inadaptées) est fréquente chez maints dirigeants passés et actuels. Les médias font régulièrement état de la ‘’face sombre‘’ de certains hommes politiques : la mégalomanie de Donald Trump qualifié de psychopathe, personnalité narcissique ou histrionique, les comportements va-t-en-guerre et sans raison aucune de Georges Bush en Irak. Nicolas Sarkozy qui est le cerveau de l’intervention en Libye et de la mort du colonel Kadhafi (qu’il a lâchement et honteusement trahi), puis de l’éviction en Côte d’Ivoire du président Laurent Gbagbo par la force française Licorne (ces interventions françaises ont toutes deux laissé des traces dans les consciences populaires, et les africains ne pardonneront jamais cela à la France), Barack Obama en Syrie,…des cas de légèreté sexuelle (Sarkozy ; par ailleurs ambitieux dominant et narcissique compensatoire et François Hollande, qui n’est jamais arrivé à fonder un foyer légitime), des harcèlements sexuels (l’incorrigible Dominique Strauss Kahn ou Denis Beaupin, le responsable EELV accusé de harcèlement sexuel, aux paraphilies (le fétichisme de George Tron, qui massait les pieds de ses collaboratrices), des homo sexuels avérés (Le premier responsable luxembourgeois, SE le Premier Ministre, Monsieur ou Madame Xavier Bettel ; lui (elle) et son (sa) partenaire savent qui est quoi !), l’exhibitionnisme de Robert Rochefort, viceprésident du MODEM, qui a avoué s’être masturbé dans une grande surface, les abus d’alcool dans les soirées (le Premier Ministre anglais sortant, Boris Johnson vient de faire les frais), certains à l’instar du vieux Biden, frappés d’amnésie et d’incohérence (il tient des discours de menaces de sanctions économiques contre Nicolas Maduro du Venezuela et les Ayatollahs d’Iran et dès le lendemain du déclenchement de la guerre russoukrainienne, il leur envoie des délégations pour négocier l’approvisionnement en hydrocarbures… le ‘’pauvre‘’ ne se rappelle certainement pas de ses propos antérieurs !) et certaines virées extra conjugales dans les boîtes de nuit (Emmanuel Macron dans la mythique boite de nuit ‘’Shrine‘’ à Lagos au Nigeria en juillet 2018, et la semaine passée, où loin de sa septuagénaire Brigitte, il est allé mouiller la chemise dans un night-club de Cotonou). A ce sujet d’ailleurs, le 28 juillet 2022, le journal en ligne français d’extrême droite ‘’Riposte Laïque‘’ sous la plume de Marquis de Dreslincourt, écrivait … je cite : ‘’Pendant que la France brûle, Macron fait le pitre en Afrique à nos frais ! Il n’y a pas que nos forêts qui brûlent cet été, il y a aussi les prix de l’énergie et des denrées alimentaires ; quant à nos centresvilles, nous assistons à une flambée d’agressions. Face à ces brasiers, les français vont-ils enfin regarder la réalité en face ? Marquis de Dreslincourt de poursuivre : ‘’Ensuite, il est allé partager certainement la farine de l’amitié avec Yannick Noah, l’exilé fiscal, et il semble que sur la photo, les deux larrons soient bien chargés. Pensez, Macron fait le pitre en dansant le ndombolo. Quel message veut-il donner à ses hôtes africains ? ‘’Venez chez nous, c’est open bar, chaud, chaud ?‘’…. Macron, personnage infernal, indigne et irresponsable ! Que faut-il de plus pour éveiller les français ? Attendre de crever de faim ? ‘’…. Fin de citation. Le Président François Mitterrand en son temps assurait ‘’Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte‘’ ; et c’est aussi la question que se posait Pascal de Sutter dans son livre ‘’Ces fous qui nous gouvernent’’ paru en 2007. Cet ouvrage explorait l’état de santé physique et psychique des gouvernants et les répercussions sur la gouvernance et la géopolitique mondiales. Nassir Ghaemi, psychiatre américain et professeur au Tufts medical Center à Boston estime pour sa part, que les troubles psychologiques peuvent même servir les hommes de pouvoir dans les périodes de crise. Dans son livre ‘’Une folie de première classe‘’ paru en 2011, il écrit : “Lorsque les temps sont bons et que le vaisseau de l’État n’a besoin que d’aller de l’avant, les gens sains d’esprit sont de bons leaders politiques. Mais en cas de crise et de tumulte, ceux qui sont anormaux mentalement, deviennent les plus grands leaders de la planète.” Quoiqu’il en soit, en cette période très tumultueuse du 21ème siècle, ils sont nombreux les responsables politiques des pays qui prétendent diriger le monde à souffrir de troubles psychiques, de volte-face, de déclarations incohérentes et de mensonges. Dans tous les cas, ces malades mentaux (ce n’est pas du tout méchant de le dire) et ces gays (ou LGBT, il parait qu’il faut les appeler ainsi), ont investi tous les gros postes de décision en Amérique, en Europe de l’Ouest, à l’Union Européenne, etc... Comment donc allonsnous continuer à subir le diktat d’hommes sans repère naturel, moral, social et humain ? Pour ne prendre que deux (2) cas ; en France, le Conseil constitutionnel a validé, le 23 avril 2013, dans les conditions prévues à l’article 61, 2e alinéa, de la Constitution, de la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Aux États-Unis, la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays, a légalisé, le 26 juin 2015, le mariage gay au niveau national. Cette abjection de la part des deux ‘’démocraties‘’ qui se veulent les plus avancées du monde et qui n’hésitent jamais à s’ériger en donneurs de leçons de démocratie et de droit de l’homme. Nulle part sur la terre des hommes, un argument soutenant l’homosexualité ne se justifie moralement au point de prétendre que la liberté, les droits de l’homme et la démocratie, permettent à l’homme d’aimer qui il veut ; cela est archi faux, immoral et obscène. Aujourd’hui, dans le monde occidental, la sexualité est devenue une exigence de ‘’bonne gouvernance‘’ et de ‘’démocratie‘’, et la tendance vers sa globalisation à travers l’aide publique au développement (derrière laquelle nos pays courent sans cesse) fait son petit bonhomme de chemin. Cela n’est nullement surprenant, tant sont très fréquents les cas de dérives morales : d’inceste (l’exemple d’une vieille dame plus âgée que son fiston de mari de près d’un quart de siècle !), de pédophilie et même de zoophilie (situation dans laquelle un animal est l’objet de désir sexuel d’un homme), etc … qui font très souvent ‘’la une‘’ des médias. Un monde où les Hommes redeviennent en dessous du règne animal et où l’Être humain se trouve bafoué dans sa qualité et sa dignité de personne humaine ! Comme si, ce faisant, les valeurs et les cultures américano-européennes se réduisaient à l’acceptation ou non de l’homosexualité et de toutes ces perversions. Nous assistons quant à nous, à des campagnes malsaines et idéologiquement orientées, au point où, même l’aide budgétaire, le financement des investissements de plusieurs pays occidentaux sont désormais (sans que cela ne soit écrit formellement) conditionnés par une certaine tolérance de telles dépravations. C’est cela qu’on veut imposer aux africains ; cette Afrique où, même les animaux (les chiens, les ânes,…) observent une certaine pudeur dans leurs comportements sexuels. Cette attitude, est non seulement platement vouée à l’échec (les courants majoritaires de l’islam, du christianisme, et des valeurs ancestrales africaines ne se plieront au grand jamais sur cette question), mais elle révèle aussi un nouveau militantisme, avec des relents de lutte anti-impérialiste, antiprésence militaire française, anti- FCFA,… C’est justement, cette perte de terrain qui fait l’objet de néo-missions ‘’civilisatrices‘’ en cours aujourd’hui en Afrique, avec malheureusement des messages et des attitudes totalement déplacés et à l’antidote des objectifs recherchés.
II– Les infructueuses balades africaines de Emmanuel Macron
En 2017, cinq (5) jours seulement après son investiture, c’est au son du clairon qu’Emmanuel Macron a fait ses premiers pas de Président de la République en Afrique sur la base militaire française de Gao, au Mali, afin soi-disant de soutenir les sentinelles de l’opération Barkhane. Dans sa fougue juvénile, Emmanuel Macron entendait ‘’reprogrammer le logiciel’’ de la politique française à l’égard du continent (là où tous les présidents français depuis le Général De Gaulle jusqu’à date ont échoué), changer d’approche et inverser les regards. Il décide entre autres de prendre à bras-le-corps les questions mémorielles afin de tenter de refermer des cicatrices encore béantes – Rwanda, Algérie, colonisation, françafrique,… et créer une nouvelle dynamique en s’appuyant sur des acteurs autres que les chefs incrustés au pouvoir depuis des décennies. Il essaie de révolutionner en composant avec la jeunesse (équipe africaine de l’Elysée), quelques mercenaires africains de la plume et des organisations de la société civiles. Malgré les malheureux épisodes de rencontres avec la jeunesse africaine (le 28 novembre 2017, Emmanuel Macron se rend à l’Université de Ouagadougou, en présence du président de l’époque, Roch Marc Christian Kaboré pour rencontrer la jeunesse estudiantine burkinabé et le 8 octobre 2021, le 28e sommet Afrique France à Montpellier en France), ces rencontres ont donné le total contraire de ce que M. Macron attendait de la jeunesse africaine. A Ouagadougou, le chef d’Etat français a même saisit l’occasion pour lancer aux étudiants burkinabé : “Je suis d’une génération qui ne vient pas dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire”. Malgré tout, le néocolonialisme français reste confronté sur le continent africain à une remise en cause sans précédent depuis son installation au moment des indépendances. Du Sénégal au Tchad, en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger des manifestations populaires contre la présence des troupes françaises se multiplient depuis 2015. Et face cette montée du ‘’sentiment anti-français’’, en janvier 2020, M. Macron, irrespectueux et fort d’une arrogance coloniale, convoqua illico presto les cinq (5) chefs d’Etat d’alors du G5 du Sahel pour un sommet en partie destiné à désavouer la montée de ‘’sentiment anti-français’’ dans leurs pays respectifs. Ces cinq (5) malheureux sexa/septuagénaires de chefs d’Etat se sont précipité à Pau (dans le sud de la France) pour ‘’implorer le pardon‘’ d’un mineur ‘’homologue‘’ chef d’Etat. En 2022, soit cinq (5) ans plus tard, la donne a fondamentalement changé et l’impérialisme français de vivre les pires moments de son histoire, non pas seulement au Mali, mais dans toute l’Afrique dite ‘’francophone‘’. Les autorités françaises constatent amèrement qu’il y a un nouvel éveil de conscience en Afrique sub-saharienne et que les choses ne seront plus comme avant. Les anciennes méthodes estudiantines de dénonciation de l’impérialisme français (tracts, mouvements de grèves,…) changent et ce sont aujourd’hui les manifestations de rue (plus mobilisatrices, donc plus dangereuses pour la France et ses alliés africains) qui prennent le relais avec des slogans jadis tabous : ‘’La France …dehors’’, ‘’A bas le FCFA’’, ‘’Mort à la Françafrique’’, ‘’Mettons fin aux honteux accords de coopération avec la France impérialiste et néo-colonialiste’’,…. Aussi, les relations avec le Mali certes, mais potentiellement avec le Burkina Faso et la Guinée Conakry (avec des risques de contagions possibles à d’autres pays) se sont considérablement dégradées ces derniers mois. Même les pays non francophones de la CEDEAO sont profondément ulcérés par l’ingérence de la France dans la politique monétaire de la région, bloquant de fait l’émergence d’un ECO indépendant et souverain (Rappelons les manifestations anti-système néocolonial français au Nigeria et récemment en Afrique du Sud). Croyant remédier à tous les problèmes que la France rencontre désormais en Afrique, du 25 au 28 juillet 2022, Emmanuel Macron avait choisi le Cameroun, le Bénin et la Guinée Bissau pour sa première tournée africaine depuis le début de son second mandat présidentiel. Il importait donc pour lui de renforcer les liens avec ces pays, notamment par le biais sécuritaire?: le Cameroun, situé dans le bassin du lac Tchad et en proie aux incursions de Boko Haram, le Bénin aujourd’hui dans la ligne de mire des groupes djihadistes et la Guinée-Bissau, devenue un partenaire important de la France ; le président Umaro Sissoco Embaló étant le nouveau président de la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). À l’évidence, après l’échec de l’opération ‘’Barkhane‘’ et de la politique française engagée dans la région, Emmanuel Macron entend marquer sans quiproquo la poursuite de son engagement, mais ‘’dans une démarche de renouvellement de la relation de la France avec le continent africain‘’, comme l’a souligné l’Élysée. Sur fond du conflit russo-ukrainien (ou plutôt russo-occidental), l’agriculture, l’énergie (hydrocarbures), et la sécurité ont ponctué ce déplacement qui fit la part belle aux sociétés civiles, à la jeunesse (Macron était à sa rencontre dans les boîtes de nuit) et à la diaspora (visite au domicile de son ‘’compatriote‘’ Yannick Noah au Cameroun). Du Cameroun à la Guinée- Bissau en passant par le Bénin, le président français pensait, en quatre (4) jours, faire oublier l’échec de sa politique en Afrique et se présenter en rempart contre sa ‘’bête noire‘’, la Russie de Vladimir Poutine. Ponctué de maladresses, les rencontres de Macron n’ont nullement répondu à ses attentes. A Yaoundé, en ouvrant un nouveau chapitre mémoriel après l’Algérie et le Rwanda, le président Macron proposa la création d’une commission indépendante qui ferait la lumière sur la décolonisation au Cameroun grâce à la mise à disposition des archives françaises. Les camerounais n’ont pas la mémoire courte et ne pardonneront jamais aux assassins de leurs dignes fils, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Ernest Ouandié, Osendé Afana,… Du reste, sur le plan économique, la situation de la France n’est guère reluisante au Cameroun ; les entreprises françaises ne pèsent plus qu’environ 10% de l’économie camerounaise, contre 40%, il y a 30 ans. Sur le plan géopolitique, lors d’une conférence de presse conjointe avec le président Biya, Macron, maladroitement et de façon insolente, dénonça ‘’l’hypocrisie‘’ des pays africains dans le conflit russo-ukrainien (suite à l’abstention de 17 pays africains dont le Cameroun, pour condamner l’invasion russe de l’Ukraine aux Nations Unies), suscitant une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Le Président français croit encore naïvement au soutien inconditionnel des africains à l’occasion de toutes les dérives des occidentaux dans le monde.
III- Le voleur qui crie au voleur !
Mais pour le président français, l’étape de Cotonou était aussi pour “rénover” ses partenariats militaires sur le continent afin de se maintenir dans la compétition stratégique exacerbée qui s’y joue entre puissances, la Russie en tête. Que Emmanuel Macron vienne mettre les africains en garde contre «l’impérialisme» russe ! Cela a fait sourire tout homme SERIEUX ! Mais qu’est-ce que l’impérialisme ? ‘’L’impérialisme désigne un processus de contrôle ou de domination d’une entité sur d’autres populations ou territoires. Il est lié à la notion d’Empire, forme d’organisation politique née dans l’Antiquité. Historiquement, l’impérialisme désigne notamment la politique d’expansion militaire des États européens à travers la conquête coloniale‘’. Dans son sens marxiste, l’impérialisme – soit le partage du monde entre grandes puissances– guide les relations internationales. Reliant expansion territoriale et système de production économique, Lénine fait de l’impérialisme le stade suprême du capitalisme. Qui, mieux que la France remplit ces conditions ? Il est clair que la France est l’incarnation de l’impérialisme international. C’est la seule puissance à avoir en ce 21e siècle, des colonies négro-africaines dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique et des néo-colonies en Afrique. Macron, est-il ‘’malade‘’ au point d’oublier tous ces faits ? En quoi, moi africain puis-je accuser la Russie d’impérialisme et de néo-colonialisme ? Qui a pillé et continue à piller nos ressources extractives, agricoles, monétaires depuis plus d’un siècle : la France ou la Russie ? Soyons sérieux et responsable ! En effet, à l’escale du Bénin (en terre africaine), le président français se permet de dénoncer des soi-disant impérialisme et colonialisme russes ! Une déclaration qui, 60 ans après les Indépendances, paraît très culottée. Sur fond de dénonciation ‘’impérialiste‘’ de la Russie, le ‘’cauchemar‘’ et qui empêche Macron et Jean-Yves Le Drian (l’incarnation, au même titre que Jacques Foccart, du néocolonialisme français) de dormir, est le groupe russe Wagner. C’est curieux que les français soient frappé d’une incurable amnésie ! La France officielle est-elle en mesure d’ouvrir les épais dossiers de ses propres et multiples recours à des mercenaires divers et variés pour accomplir les sales besognes dont l’histoire, peu glorieuse, de la Françafrique est pleine ? Quand les autorités françaises répètent à l’envi que les gouvernements malien et centrafricain recourent aux ‘’mercenaires‘’ du groupe russe Wagner, il est difficile de ne pas y voir une tentative de décrédibilisation de ces pays. Même au sein de l’opinion publique peu au fait de l’histoire des relations internationales, le mot ‘’mercenaire‘’ a une connotation très négative : il évoque des individus sans foi, ni loi, prêts à semer chaos, destruction et mort sur commande. Et, c’est le cas flagrant de ces barbouzes français au service de l’Elysée, qui ont tristement fait leur ‘’célébrité‘’ dans le mercenariat international et écrit de leur sang des chapitres complets de l’histoire du néo-colonialisme français : Bob Denard, Roger Faulques, ‘’Loulou‘’ Martin, Roger Bruni, François-Xavier Sidos, Jean-Marie Dessalles, Paul Barril, les réseaux Foccart, les réseaux Pasqua (qui sont dans des affaires obscures de tous genres), etc... De fait, tous les présidents de la Ve République ont laissé faire, sinon provoqué des opérations mercenaires : le général de Gaulle puis Georges Pompidou, au Zaïre (Katanga), au Nigeria (Biafra), en Birmanie, M. Valéry Giscard d’Estaing, aux Comores et au Bénin, François Mitterrand, au Tchad, au Gabon, en Angola, au Mozambique. Sous Jacques Chirac, plusieurs opérations ont été ‘’tolérées‘’ : encore au Zaïre (1997), Congo Brazzaville (1997-1998, 2000), Rwanda (1994), Côte d’Ivoire (2000, 2002), Bosnie-Herzégovine, Croatie, Serbie,…. Triste tableau pour un pays qui se dit, respectueux des droits de l’homme ! Il est très regrettable que la crédibilité du gouvernement français lui-même ne soit pas remise en question lorsqu’il dénonce le recours supposé d’un État tiers aux ‘’mercenaires‘’. Les français, dont le pays dispose d’une des plus grandes industries de mercenariat du monde, doivent avoir un peu de retenue, quand quelqu’un d’autre évoque ce sujet. Donc, arrêtez de nous distraire… sur les prétendus ‘’mercenaires‘’ de Wagner au Mali ; ces russes qui perturbent votre plan machiavélique de recolonisation et d’une nouvelle balkanisation de l’Afrique (échec des sécessions au Katanga et au Biafra, il y’a un demi-siècle et aujourd’hui, l’Azawad,…) en mettant en déroute les terroristes qui sèment la mort et la désolation au Mali et en Centrafrique.
IV- La France n’a qu’à s’en prendre à elle-même
En réalité, la ‘’débâcle‘’ française en Afrique a commencé dans les années 80- 90. Le rôle de ‘’gendarme de l’Afrique‘’ dont se targuait la France dans le cadre de la guerre froide est devenu caduc, et de nombreuses puissances (États-Unis, ex-Union Soviétique, Chine,..) se sont engouffrés dans le pré carré français. Outre ces puissances, se sont invité sur le terrain africain de confrontation des puissances étrangères, les pays émergeants (Turquie, Inde, …et dans une moindre mesure, certains pays du Golfe). La France somnolant sur ses lauriers pensait gaillardement que ses parts de marché, le FCFA, les accords d’exploitation de ressources extractives stratégiques, la coopération militaire (ce sont aujourd’hui, 21 accords de coopération militaire et 11 accords de défense ou accords de partenariat de défense avec certains pays africains),… sont des acquis irréversibles. Mais la période exceptionnelle de quasimonopole de la France dans ses anciennes colonies d’Afrique appartient bel et bien au passé ; pour preuve, la part de commerce relative de la France sur le continent de chuter de 15 à 7,5% entre 2000 et 2020 contre 27% pour la Chine. Les autres pays émergents, tels l’Inde et la Turquie, taillent des croupières à la France dans son ancienne chasse gardée. Parmi ses propres partenaires européens, l’Allemagne a détrôné la France en 2018 comme premier fournisseur européen de l’Afrique, sans parler de l’Espagne et de l’Italie. En très bon stratège, l’ex-Union Soviétique a formé (depuis les années 60) de milliers d’étudiants africains dans les universités et instituts soviétiques et dans des domaines stratégiques (pétrole, nucléaire, défense,…), ce que la France n’a pas daigné faire (après plus de 50 ans d’exploitation d’uranium, et les recherches pétrolières entamées par des sociétés pétrolières françaises en 1948, la France, n’a, par égoïsme, formé aucun technicien, ni ingénieur nigérien dans les secteurs du nucléaire et du pétrole). Rappelons que c’est au cours des années 1950-1960 que des universitaires, des pétroliers et des miniers français ont effectué les premières études de surface en prélude aux recherches pétrolières dans notre pays. N’en déplaise à la France, ces milliers de cadres africains formés en ex-Union Soviétique sont aujourd’hui les ambassadeurs de la Russie en Afrique, et c’est la raison de la haine viscérale de l’Elysée vis-à-vis des dirigeants actuels maliens. En matière d’infrastructures, il a fallu le 15 février 2022 pour que la France érige un minable et ridicule édifice à Niamey, dénommé ‘’Maison de l’Uranium’’ (pour un coût de près de 10 milliards FCFA) et la route dite de l’uranium dans un état de dégradation pitoyable. Ce qui intéresse la France, c’est le transport jusqu’au port de Cotonou de l’uranate avec les camions nigériens (à leur risque). Cette scandaleuse situation du Niger est valable pour tous les pays africains dits ‘’francophones‘’ ; et même la République Populaire de Chine arrivée tardivement a fait mieux que la France. La France n’a qu’à s’en prendre à elle-même. Jeu des alliances oblige, les ennemis désignés pour les pays de l’OTAN et la France (plus par jalousie) sont la Russie, d’un point de vue militaire, et la Chine, pour le domaine commercial. Et c’est justement ce qui trouble le sommeil et hante Macron et les français et cette erreur fatale ne peut plus être corrigée par la France. La France est la seule puissance occidentale qui est l’objet de tant de haine et de rejet en Afrique… ça ne leur suffit pas pour se faire un petit examen de conscience ! Poutine disait en substance ‘’Libérez les africains, la France va tomber d’elle-même, on n’a pas besoin de lui mener une guerre militaire‘’ ; Paris (tel un nourrisson accroché au biberon) qui a longtemps vécu et continue à vivre de ses prébendes coloniales est incapable de se ‘’sevrer‘’ d’elle-même.
Depuis la chute du Mur de Berlin et l’éclatement du bloc communiste et de l’Union Soviétique, les européens pensant à une victoire éternelle sur le système soviétique…. ont passé des décennies à dormir. Et pendant que les occidentaux dorment, Dieu lui ne dort jamais ! et le Tout Puissant ‘’Tovarish‘’ Vladimir Vladimirovich Poutine de profiter de ce profond sommeil des américains et des européens pour se mettre en ordre de bataille pour un Nouvel Ordre Economico, Militaro et Energétique Mondial… qu’il va inéluctablement gagner.