Les épreuves du BTS d’Etat ont démarré, hier 16 août sur toute l’étendue du territoire national. Ce sont au total 4.801 candidats, répartis dans 14 centres d’examen, dont 10 centres à Niamey et un centre dans chacune des régions que sont Agadez, Maradi, Tahoua et Zinder, qui affrontent les épreuves écrites, orales ainsi que des travaux pratiques en atelier, dans une vingtaine de filières. C’est le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, assurant l’intérim de son homologue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche qui a lancé les épreuves au niveau du jury N° 6, sis au Lycée Issa Béri de Niamey, en présence notamment du Directeur Général de l’OBEECS (Office du Baccalauréat, des Équivalences et des Examens et Concours du Supérieur), Pr Mounkaila Abdo L. Serki, des cadres du Ministère en charge de l’Enseignement supérieur, des représentants de la HALCIA et des représentants des parents d’élèves.
Avant d’ouvrir l’enveloppe scellée à la cire, contenant la première épreuve dudit examen, M. Kassoum Maman Moctar a tenu à prodiguer quelques conseils aux candidats. Il a tout d’abord demandé aux candidats d’être ponctuels, concentrés et sereins et aussi de se conformer aux dispositions réglementaires régissant les examens du BTS d’Etat. « Ne comptez que sur votre propre travail. Je vous exhorte à bannir l’esprit de la recherche de la facilité. Seuls vos propres efforts peuvent vous mener à une bonne réussite. J’encourage donc les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous voulons des examens propres et saints et pour cela l’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour que ces examens se passent dans les meilleures conditions de sécurité, de transparence et de fiabilité », a indiqué le ministre Kassoum Moctar. Pour atteindre ce résultat, assure-t-il, les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires pour un bon déroulement des évaluations ont été déployées à temps dans l’ensemble des quatorze (14) centres. Conscient de cet enjeu capital pour le développement du Niger, le ministre Moctar a aussi demandé aux présidents, aux membres et superviseurs des jurys de s’impliquer dans le déroulement de la présente session 2022 du BTS d’Etat, d’adopter un comportement responsable et honorable afin que,les résultats qui en sortiront soient mérités, pour être crédibles et porteurs de compétences», a-t-il appelé. Ensuite, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche par intérim a rappelé l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum et du Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, ‘qui sont fermement attachés à l’organisation d’examens propres dans notre pays. Le BTS est un diplôme post-baccalauréat, il est un passeport pour accéder à un emploi dans le secteur public et privé. « L’engouement que sa détention suscite explique l’enjeu qui entoure sa préparation et l’organisation de son examen », a souligné le ministre Kassoum Maman Moctar. Notons que, cette année, le gouvernement a apporté des innovations dans l’organisation de l’examen du BTS d’Etat. Dans cet ordre d’idées, tous les candidats inscrits sont titulaires du baccalauréat, conformément aux textes en vigueur.