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Zinder : Renforcement des capacités des acteurs de la société civile pour le développement du secteur

Publié le vendredi 19 aout 2022  |  NigerDiaspora
Zinder
© Autre presse par DR
Zinder : Renforcement des capacités des acteurs de la société civile pour le développement du secteur de l’éducation
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Le Projet GRADE Africa a organisé, le mardi 09 août dernier à Zinder, un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile venus des quatre coins du pays. Cette formation qui a duré trois jours, a comme thème central : ‘’Communication et Stratégie’’ autour des questions liées au développement du Secteur de l’éducation.

La cérémonie inaugurale a été placée sous la présidence de M. Malika Djibrilla, Divisionnaire, en Charge de l’Education et de l’Alphabétisation non formelle à la Direction Régionale de l’Education Nationale qui a abordé dans son intervention la déperdition du Système éducatif à hauteur de 50% de l’effectif au niveau du premier cycle secondaire et la Croissance démographique où plus de 50% d’enfants âgés de 7 à 16 ans se trouvent hors du système éducatif ,selon une étude menée par l’UNICEF en 2019.

Cette rencontre, a-t-il expliqué, a pour objectif majeur de créer les conditions pour la société civile d’accompagner l’Etat à récupérer les jeunes pour leur réinsertion dans le système éducatif. Il s’agit, a-t-il fait remarquer ‘’d’inciter la Société civile à mieux communiquer, à connaitre les différents leviers à actionner pour le repositionnement de ce secteur comme facteur de développement socio-économique.

Pour le Coordonnateur du Projet GRADE Africa, le Dr Almoctar Hatimou Tahir Bako, cette « formation concerne les structures de la Société civile qui sont actives dans le domaine de l’éducation et de l’alphabétisation afin qu’elles participent à la redynamisation du Secteur éducatif nigérien». a-t-il déclaré.

Le projet GRADE Africa a vu le jour en Novembre 2021 au Niger. Il couvre quatre pays dont le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Niger pour une durée de quatre ans. Ce projet vise à trouver des solutions à cette crise sociale à travers la valorisation de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle (AENF) au niveau de 4 pays sahéliens que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.

L’AENF constitue une alternative pour former les adultes et réintégrer les exclus des systèmes éducatifs formels. L’objectif général est de créer un environnement sous-régional favorable à la promotion de l’AENF et propice à une meilleure collaboration entre les gouvernements et la société civile. Les analyses préliminaires dans les quatre pays couverts par le projet témoignent du potentiel que constitue la jeunesse dans la promotion de la sécurité et du développement.

Il ressort aussi que les jeunes sont partout confrontés aux problèmes de déficit d’instruction et de formation, lequel induit le chômage et le sous-emploi. Cela affecte leur estime de soi et peut même entraîner leur exclusion sociale, avec comme corollaire l’intégration des mouvements extrémistes violents.

La stratégie adoptée vise à promouvoir l’offre de l’AENF à travers le renforcement des capacités des acteurs (communication, plaidoyer et utilisation des données probantes) et la mobilisation des ressources parallèles pour le secteur.

Elle vise aussi à renforcer la demande de l’AENF à travers la valorisation du secteur aux yeux des populations et à travers une feuille de route pour le repositionnement de l’AENF comme sous-secteur porteur de développement socioéconomique.

Le mécanisme d’action envisagé tient compte de l’insécurité récurrente, de l’augmentation rapide des besoins et de la rareté des ressources dans ces pays.

Un premier objectif spécifique (OS1) est de fédérer les efforts de la société civile à travers la mise en place des coalitions nationales (COSENF) et une coalition Inter-pays (CISENF) pour soutenir l’AENF.

Les membres de ces coalitions verront par la suite leurs capacités renforcées en matière d’utilisation des données probantes, de plaidoyer et de communication stratégique (OS2). Puis, ils entreprendront un plaidoyer auprès des gouvernements pour une augmentation des allocations budgétaires au sous-secteur de l’éducation non formelle tout en mobilisant le secteur privé (OS3). Enfin, ils mèneront des campagnes pour attirer les jeunes et les adultes déscolarisés ou non scolarisés vers ce sous-secteur tout en proposant une feuille de route pour son repositionnement comme stratégie de développement social.

Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder


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