Si l’on s’en tient à certains indices, la fin de cette année en cours (2022) sera mouvementée. Sur tous les plans ; de surcroît au plan politique ! Les chambardements pourraient commencer dès le retour du président de la République.
UN REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT EN PROFONDEUR ATTENDU POUR LE MOIS DE SEPTEMBRE
Plus de ces ministres oisifs ou sulfureux. C’est, entre autres, l’attente de la majorité des Nigériens. « Moi je ne doute point de la volonté du Président de la République à réussir son programme ambitieux pour le bien-être de ses concitoyens, mais pour y arriver, faudra-t-il des femmes et des hommes qu’il faut aux places qu’il faut » ; écrit un fervent soutien du Chef de l’Etat en commentaire sur le réseau social Facebook dans une causerie relative à la gouvernance actuelle.
D’après un proche du successeur d’Issoufou Mahamadou qui a requis l’anonymat, pas besoin de lui souffler pareille observation pertinente, l’homme qui préside actuellement aux destinées du pays n’étant pas du genre à s’encombrer des compagnies peu recommandables.
Avis donc aux membres du gouvernement qui trainent des casseroles ou qui souffrent d’insuffisance de résultats ! Après plus d’un an d’exercice, finies les vaches grasses ! Place au travail ! Ce n’est pas que le centre de gravité du pouvoir qui sera touché mais aussi plusieurs niveaux de responsabilités de l’administration centrale. La HALCIA et la justice se préparent déjà, dit-on, à accueillir des nouveaux visiteurs. « Bazoum si ba pagaille ! »
Ce Nigérisme (pratique du français du Niger) qui est depuis un certain temps sur les lèvres va devenir réalité.
Des remous en vue autour de certaines institutions de la République
Le Conseil Economique Social et Culturel (CESOC), le Médiateur de la République pour ne parler que de ces deux institutions pourraient connaitre des chambardements : la première parce qu’elle est en fin de mandat et par conséquent objet de tant de convoitises ; la seconde dans la mesure où selon les supputations en cours, l’occupant du lieu ne ferait plus l’affaire du Manitou qui l’y a recommandé.
Qu’en est-il du projet de mise en place du Sénat, en remplacement justement du CESOC ? Il est loin d’être mort, même si ses chances de voir le jour paraissent minces, au regard de la jalousie que suscite la création de cette 2ème chambre qui viendrait supplanter la 1ère, c’est-à-dire l’Assemblée nationale par devant laquelle passera le fameux projet qui nécessite au préalable une modification de la constitution. Une paire de manches ! Dira-t-on !
La prochaine session ordinaire de l’Assemblée nationale permettre de voir un peu clair sur le sujet relatif au Sénat.
Des défections et des nouvelles alliances à l’horizon
Toujours au plan politique, des défections et non des moindres sont attendues. Dans tous les sens ! Principalement au profit du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya).
Au détriment de ses alliés mais surtout de partis membres de l’opposition politique, son nouveau patron Foumakoye Gado ayant besoin de prouver à la face du monde qu’il peut faire autant que ses prédécesseurs, ne va pas lésiner sur les moyens pour amasser le maximum d’adhérents. Pratiquement à l’abandon par son dirigeant Djibo Salou, visiblement affairé ailleurs, le parti Paix-Progrès-Justice (PJP Génération Doubara) va continuer à se vider dans un mouvement favorable aux socialistes.
Le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) de Seini Oumarou n’en sera pas moins épargné de la « boulimie » de son allié qui va lui chiper certainement des gros pontes dans son fief de Maradi où la crise persiste. Attention tout de même pour le PNDS où le renouvellement des structures en prélude au congrès du 25 décembre 2022 affiche des confrontations qui risque de déboucher sur des malentendus profonds préjudiciables à la cohésion interne.
Bien heureux sera le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) d’Albadé Abouba qui, d’après certaines informations confrontées avec des éléments d’indices, va continuer à accueillir du monde, via d’autres fusions.