Adoptée à l’unanimité, la résolution 2649 (2022) réaffirme que lesdites sanctions, à savoir l’interdiction de voyager et le gel des avoirs, s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité créé par la résolution 2374 (2017), notamment pour le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre, de financer ou de commettre, au Mali, des actes qui violent le droit international humanitaire.
Le Conseil se félicite à ce propos que les autorités maliennes aient désigné un point focal chargé de faire la liaison avec le Comité 2374 en ce qui concerne l’application des sanctions, et demande à Bamako et au Comité de s’entretenir et d’échanger des informations rapidement et aux moments voulus.
Dans le préambule de cette résolution présentée cette année par la France et le Mexique, le Conseil exprime par ailleurs le regret que le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ne se soit pas réuni depuis octobre 2021 et exprime de nouveau sa « vive impatience » face aux retards persistants pris par les parties dans l’application de l’Accord dans son ensemble, « lesquels contribuent à créer un vide politique et sécuritaire qui compromet la stabilité et le développement du Mali ».
Il faut noter qu’à partir de ce 1er Septembre 2022, la France prend la présidence du Conseil de sécurité pour un mois.