Quelque 85.000 personnes ont bénéficié, en 2 ans, de formation continue ou d’insertion dans le cadre de l’appui du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), a annoncé son Directeur Général M. Abdou Djerma Lawal, dans une interview à l’ANP.
22 927 apprenants ont reçu de formations continues d'apprentissage de reconversion et 62.224 autres de formation d'Insertion professionnelle de courte durée dont 27915 femmes, a détaillé le responsable de l’institution .
‘’Il est question pour le genre de tendre vers la parité, c'est -à -dire 50-50, dans ce domaine de la formation professionnelle et aussi des formations continues d’apprentissage de reconversion’’, a souligné le Directeur Général du FAFPA.
Dans le cadre de l'amélioration des activités, poursuit M. Djerma, ‘’Il y a d'autres aspects qui interviennent, notamment la question de renforcement des capacités des jeunes formateurs dans les centres de formation, puisque nous sommes dans un monde où la technologie évolue très rapidement’’.
Actuellement, selon le directeur général du FAFPA, on parle de la digitalisation, alors ‘’il ne sert à rien de garder des jeunes dans les centres qui ne sont pas dans le monde digital, donc le FAFPA intervient pour renforcer les capacités de formateurs’’. Il a alors rappelé un autre aspect en lien avec la qualité, ‘’c'est les équipements et outillages qui servent à la formation. Aujourd'hui compte tenu du développement technologique, les machines sont de mieux en mieux électrisés puisque il faut des machines électroniques au lieu des machines mécaniques’’.
‘’Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de Renaissance acte I, et compte tenu du contexte, le FAPCA a été transféré en FAFPA pour mieux élargir son champ d'action, à travers le programme de la renaissance acte 3’’, a poursuivi M. Djerma.
Pour lui, le programme acte III est ‘’une suite logique du programme acte I et II de la renaissance, si je dis une suite c'est pour parler d'où vient le FAFPA, à l'époque on était Fonds d'Appui à la Formation Professionnelle continue à l'apprentissage’’.
‘’Il y avait eu des résultats dont on peut citer la question du Dual", c'est ce type de question qui permet à l'apprenant d'être à cheval entre le centre de formation et le terrain du travail, c'est à dire dans l'entreprise’’, a expliqué Abdou Lawan Djerma.
Cette question, a-t-il ajouté, arrive à ‘’régler complètement la question de l'expérience professionnelle qu'on avait connue auparavant, donc les jeunes sont au complet avec ses outils, ses compétences pour servir directement’’.
Mieux, en termes d'accompagnement à l'insertion des jeunes formés, le FAFPA a accompagné pour une formation directe ‘’6.444 jeunes, c'est-à-dire, eux-mêmes, ces jeunes là vont créer des emplois, c'est un effet qui permet à ces jeunes d'être des petits chefs d'entreprises et du coup ils auront sous leur coupe 3 ou 4 autres jeunes, les 6.444 ce sont les chefs de petites entreprises maintenant. Si vous avez multiplié le nombre, vous allez voir que le taux d'insertion au niveau de FAFPA, aujourd'hui, a presque atteint 80%’’ a expliqué le DG du FAFPA.
En termes d'équipements de centres de formation, le FAFPA a accompagné 17 centres des formations aux métiers pour leurs équipements et 1.156 ateliers de maîtres d'apprentissage.
‘’Les outillages, les équipements qu'on trouve dans nos centres des formations, qu'on les retrouve dans les entreprises de travail, donc les deux sont liés, c’est là où la question de dualité de la formation est très importante’’, a fait valoir M. Djerma.
‘’Nous suivons la logique du programme de la renaissance acte III, il n'y aura pas de point d'arrêt, c'est n’est qu'une continuité, mais il faut dire pour les prochaines années sur quoi nous voulions mettre l’accent pour mieux servir les jeunes du Niger. Si aujourd'hui à Niamey, nous sommes fiers de voir tous ces menuisiers bois, tous ces mécaniciens...qui font de très belles choses grâce au FAFPA, n'oublions pas ceux qui sont dans les milieux ruraux, et c'est en ce moment là que déjà le FAFPA est à pied-d ‘œuvre, on l'a commencé, et on va accentuer sur cette question de la formation agricole’’ a-t-il annoncé.
Selon M. Djerma, Il y a déjà des sites d'apprentissage agricole ‘’qu'on a développés à l'intérieur du pays pour que les jeunes coupent avec les anciennes méthodes et adoptent les méthodes modernes qui vont non seulement faciliter le travail, mais aussi améliorer la quantité des produits agricoles’’.
‘’Nous voulons voir aujourd'hui les jeunes nigériens qui refusent l'exode pour mieux rester chez eux pour contribuer au développement économique de notre pays, c'est cela notre prévision pour les deux années avenir’’, a espéré le directeur du FAFPA.
Le FAFPA, indique-t-on, qui est le fonds d'Appui à la Formation Professionnelle et à l'apprentissage est un fonds dédié à la formation des jeunes, surtout les jeunes dans le cadre du développement des compétences des jeunes déscolarisés et non scolarisés âgés de 15 à 25 ans pour qu’avec leur niveau de compétence, ils soient en mesure de se prendre en charge.
‘’ Le deuxième aspect, c'est la formation continue des entreprises et la formation à la demande qui touche aussi la question de la reconversion, qui touche également les jeunes diplômés’’, note-t-on.
Les entreprises ont besoin de renforcement de capacités pour qu'elles soient assez compétitives dans la sous-région. Donc, c'est à cela que le FAFPA intervient dans le cadre du renforcement professionnel et pour leur offrir des compétences nouvelles en fonction de leurs besoins.
IL FAFPA est présent dans toutes les régions du Niger à travers ses antennes régionales, pour être beaucoup plus proche des jeunes à l'intérieur du pays.