La huitième conférence annuelle de l’Association panafricaine de lutte anti-vectorielle (Panafrican mosquito control association) réunit jusqu’à jeudi 29 septembre dans la capitale rwandaise quelque 500 scientifiques de plus de 50 pays du continent pour éradiquer le paludisme, qui tue en Afrique bien plus que dans le reste du monde. Une conférence qui intervient alors que les appels à mobiliser les financements promis par le Fonds mondial se multiplient.
La conférence, qui s’est ouverte lundi, a notamment attiré les chercheurs qui étudient les moustiques qui transmettent la maladie. « Ma passion pour la recherche sur les moustiques vient du fait que mon pays, le Kenya, est parmi les plus touchés par le paludisme », explique à RFI Duncan Kobia Athinya, spécialiste des insectes.
Ce scientifique kényan a vu les dégâts causés par la maladie chez lui et plaide pour davantage de collaboration pour y mettre fin. « Nous devons tous travailler ensemble de sorte que les maladies à transmission vectorielle, parfois appelées les maladies des pauvres, soient réellement éliminées du continent africain », a-t-il déclaré. « Par exemple en assurant une collecte uniforme des données, poursuit-il.... suite de l'article sur RFI