Il était environ 4 h 30, heure locale, ce vendredi 30 septembre lorsque des tirs ont commencé à résonner dans Ouagadougou. Selon des témoins, ils provenaient des environs de Kosyam, le palais présidentiel, et du camp Baba Sy, le quartier général du président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et de ses hommes.
Autour de ce camp, mais aussi à d’autres endroits stratégiques de la capitale, comme le rond-point des Nations unies, des militaires se sont parallèlement déployés, empêchant toutes allées et venues. La Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) n’émet plus.... suite de l'article sur Jeune Afrique