Des vidéos pornographiques tournées et diffusées par des jeunes ont inondé les réseaux sociaux. L’affaire fait grand bruit à Maradi, la capitale économique du Niger. Sur une plainte d’une des filles mises en cause, la gendarmerie a effectué des investigations.
L’enquête ouverte par la gendarmerie a permis d’interpeller 13 filles et un garçon. D’après le témoignage de l’une des filles, ces films porn*graphiques qu’ils ont tournés ensemble ne devraient pas se retrouver sur les réseaux sociaux mais plutôt diffusés dans un groupe WhatsApp qu’ils ont créé pour la circonstance.
Selon le procureur, ils seront jugés par le Tribunal de grande instance de Maradi pour la diffusion des données de nature à troubler l’ordre public et atteinte à la dignité humaine.
Ces jeunes sont tombés sous le coup du code pénal et la loi contre la cybercriminalité.
S’ils sont reconnus coupables, ils risquent des peines d’emprisonnement allant de 6 mois à 3 ans et des amendes de 1 à 5 millions de francs CFA.