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Consultation sur le financement des PME au Niger : Identification des obstacles pour un meilleur accès des PME aux crédits

Publié le vendredi 14 octobre 2022  |  nigerdiaspora.net
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© Autre presse par DR
Consultation sur le financement des PME au Niger : Identification des obstacles pour un meilleur accès des PME aux crédits
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Le Conseil Économique Social et Culturel (CESOC) en partenariat avec le Fonds de Solidarité Africain (FSA), a organisé, hier matin à Niamey, une consultation participative sur les financements des PME et PMI au Niger. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui durera deux jours, a été présidé par le ministre de la Communication chargé des Relations avec les institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.

Dans son discours d’ouverture, M. Laoualy Dan Dano a rappelé que le financement des Petites et Moyennes Entreprises et Petites et Moyennes Industries figure en bonne place dans le Programme du gouvernement. C’est pourquoi, a-t-il estimé, une dynamique nouvelle doit être impulsée dans le secteur privé au regard du contexte africain et international en pleine mutation qui obligera, les entreprises à être plus compétitives. C’est ainsi que le gouvernement a mis en place des mécanismes d’appui au développement du secteur privé. Ainsi, pour favoriser un meilleur accès des PME aux marchés publics, le gouvernement a révisé récemment le Code des marchés publics. Aussi, il existe des possibilités d’accès au financement pour les PME à travers différents mécanismes de garantie mis en place par le Fonds de Solidarité Africain. «Il s’agit de permettre aux Etats et aux entreprises publiques et privées, d’une part, l’accès aux crédits destinés à financer des projets d’investissements productifs, et d’autre part, la mobilisation de l’épargne locale et extérieure notamment par des interventions en garantie sur les marchés financiers», a précisé M. Laoualy Dan Dano.

Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions devait ajouter que, des opportunités de financement des PME existent au Niger. Néanmoins, force est de relever que les entreprises éprouvent des difficultés à accéder au financement bancaire dans des délais raisonnables quand il s’agit de traiter un marché public ou de prendre une opportunité commerciale ou industrielle. C’est pourquoi le ministre insiste pour qu’un dialogue permanent et constructif s’instaure entre les PME, les banques et les Fonds de Garantie en vue d’identifier les blocages et les réponses à leur apporter.

Pour le président du CESOC, M. Mairou Malam Ligari, cette consultation est une occasion pour les uns et les autres de connaitre les opportunités offertes par le Fonds de Solidarité Africain en matière de financement des projets. Aussi, la présente consultation est tout simplement la mise en œuvre d’une des résolutions du CESOC, consécutive aux débats qui ont suivi la présentation des experts du FSA. «En effet, il est vital pour notre économie que les banques et autres établissements financiers, passent en revue leurs politiques respectives et identifient les goulots d’étranglements aux financements. Il est tout aussi important que les fonds de garantie mis en place par différents canaux dont ceux du FSA et que certains, estiment très peu connus du public, profitent mieux aux entreprises nigériennes» a déclaré M. Mairou Malam Ligari. Le président du CESOC a, enfin, souhaité que l’issue de cette consultation doit être marquée par un engagement fort des acteurs pour un partenariat, fructueux et durable entre les banques, les PME et le fonds de Solidarité Africain (FSA).

Selon le représentant du Directeur Central chargé de la Stratégie et de l’Exploitation du Fond de Solidarité Africain, M. Amadou Abdoulaye Diallo, le FSA se positionne, depuis sa création, en tant que catalyseur des systèmes financiers de ses États membres dans un contexte de forte croissance du marché de la garantie en Afrique. Acteur du développement économique panafricain, l’Institution contribue ainsi au financement de projets d’investissement du secteur privé, non seulement ceux initiés par les grandes entreprises mais aussi et de façon particulière les projets initiés par les PME. «Si les PME étaient soutenues comme il se doit, nous aurions moins de chômeurs et surtout moins de jeunes chômeurs. Il y aurait moins et pas du tout de jeunes et de bras vigoureux, qui rejoignent les mouvements de rébellion ou les manifestations violentes qui détruisent les infrastructures, les vies humaines. Cette participation consultative va nous permettre de proposer un dispositif concret à même de générer des résultats probants», a-t-il affirmé.

Rachida Abdou Ibrahim et Omar Abdou (Stagiaires)
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